NÉPAL – Trek du Camp de Base de l’Everest et du Gokyo – 2ème partie

FRUSTRATION…

9 mars

Jour 7 : Ascension du Gokyo Ri (5350 m)

Ce matin, nous tentons au petit déjeuner un stampa porridge. Nous ne savions pas ce que c’était, et c’est toujours le cas. Un genre de bouillie d’une céréale ou d’un fruit à coque indéfinissable. Bref, aujourd’hui il s’agira d’une marche d’acclimatation. Nous devons atteindre le sommet du Gokyo Ri qui culmine à 5350 m.

Gokyo Ri1

L’ascension de la montagne n’est pas longue (environ 3 km) mais la pente est vraiment raide. L’altitude se fait sentir, avec des essoufflements rapides, des vertiges, des maux de tête. Avec le froid glacial et le vent, la marche ne procure aucun plaisir et à part un entraînement mental et physiologique, nous ne retiendrons rien de cette marche.

Gokyo Ri8

Au bout d’une heure et demie d’ascension, nous arrivons au sommet qui nous offrira tout de même une belle vue. Nous redescendons pratiquement aussitôt, le froid, le vent et la fatigue ayant raison de nous.

Gokyo Ri6

Nous ne sommes pas en grande forme et après une assiette de pâtes, nous allons faire une bonne sieste. La fin d’après midi sera passée autour du poêle, à jouer aux cartes et à lire.

Un petit groupe fait son entrée un peu avant le diner. Ils arrivent du col de Cho La. Il y a 3 américains et une française. Nous discuterons un peu avec eux, et nous apprendrons qu’ils effectuent un autre trek, celui des 3 cols. La française est également en congé sabbatique, mais a choisi de commencer par du bénévolat au Népal, pour voyager ensuite.

Nous leur faisons part de notre ascension de la journée qu’ils effectueront le lendemain, et ils nous donnent leurs impressions sur le col du Cho La, que nous devrions franchir dans deux jours.

Après le diner, chacun part se coucher, nos chemins se sépareront demain.

10 mars

Jour 8 : Gokyo (4790 m) – Thangnag (4700m)

Cette fois pour le petit déjeuner, nous choisirons un peu plus continental. Oeufs sur le plat, toasts et pancakes.

Notre destination du jour est Tangnag, à un peu plus de deux heures de marche.

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Les conditions du jour sont difficiles, la neige et le vent sont de la partie. Pourtant malgré cela, la marche est agréable, nous traversons un glacier (sans vraiment de glace d’ailleurs) et nous sommes accompagnés par le chien de la lodge qui nous a suivi.

Goky-Thangnag1

Nous sommes dépassés par un petit groupe que nous avions déjà rencontré, et qui a le même parcours que nous. Cela nous arrange car le chemin ne se voit plus sous la neige, et nous en profitons pour suivre leurs traces.

Goky-Thangnag2

Nous arrivons un peu avant midi à la lodge, la seule ouverte du village, et nous en profitons pour glaner quelques informations sur la journée de demain, puisque c’est pour nous la plus redoutée, le franchissement du col du Cho La, à 5360m. Le temps tourne d’ailleurs à la tempête de neige, ce qui est confirmé par l’arrivée d’un japonais, accompagné de son guide, qui viennent du Cho La et sont complètement gelés. Aucune visibilité et conditions catastrophiques apparemment. Cela promet pour demain.

L’après midi sera passée autour du poêle, toujours avec livres et cartes.

Après le diner composé d’écrasé de pommes de terre au fromage de yack, il est grand temps d’aller se coucher puisque demain, grosse journée, nous prévoyons 8 ou 9 heures de marche dans des conditions difficiles.

11 mars

Jour 9 : Tangnag (4700m) – Cho La Pass (5400m) – Dzonghla (4830m) – 1ère tentative

La journée tant redoutée est enfin là. Réveil à 5h00, puis direction la salle pour le petit déjeuner. Le groupe qui partage la lodge ne partira pas tout de suite, la tempête de neige fait toujours rage. Leur guide nous propose de venir avec eux, vu la difficulté de l’étape, ce que nous acceptons volontiers. Après une heure d’attente, le guide propose de tenter l’ascension, mais nous prévient que si la visibilité ne le permet pas, nous reviendrons et referons une tentative demain.

Les conditions sont dantesques. Rafales de vents, chutes de neige, le tout combiné à un chemin enneigé d’environ un mètre, la marche est fatiguante. Dans ces conditions, au bout de trois quart d’heure, la décision du guide apparaît normale, nous retournons au refuge pour réessayer demain.

Le poêle est le bienvenu, tout le monde est gelé. Un thé, un déjeuner, une sieste, l’après midi est avancé, et la tempête se calme enfin. Rien n’est sûr, mais il semblerait que cela se présente bien pour demain. Ce sera très dur, mais faisable.

12 mars

Jour 10 : Tangnag (4700m) – Cho La Pass (5400m) – Dzonghla (4830m) – 2ème tentative

Le jour le plus long…

Nous y sommes ! Cette fois, le ciel bleu nous indique que c’est aujourd’hui que nous viendrons à bout du Cho La Pass !

Nous partons de nuit, à 5h00 du matin, éclairés par nos frontales. Le groupe que nous suivons a un bon rythme et nous sommes un peu à la traîne. Pas grave, ils savent que tout le monde doit être groupé donc tout est fait pour que tout le monde soit en sécurité.

ChoLa 29

Le froid matinal fait place à la douceur du soleil qui se lève et désormais, le principal souci c’est la neige qui ralentit notre progression. Chaque pas est compliqué, fatiguant.

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Des passages techniques nous sont aussi proposés, comme la traversée d’une « rivière de roches », où il faut de la concentration à chaque pas pour éviter la chute. Après trois grosses « bosses », nous arrivons au pied du Cho La, hyper impressionnant.

ChoLa 22

La montée est difficile, très difficile. Les efforts de la matinée (déjà presque 8h de marche) se font sentir mais au mental, nous arrivons en haut du col. Le froid est glacial avec le vent et l’altitude. Pourtant, pas le temps de se féliciter que le guide nous apprend une très mauvaise nouvelle. Nous ne pourrons pas franchir le col, il y a trop de neige sur l’autre versant. Il sera impossible de trouver le chemin et cela nous mettrait en danger. Il faut donc rebrousser chemin ! Psychologiquement, nous craquons. Les efforts ont été extrêmes et en arrivant en haut, nous nous étions préparés à n’affronter qu’une descente d’une heure trente pour rejoindre Dzonghla et là, il va falloir revenir à Thangnag, soit encore 5 heures de marche, et pas de tout repos ! Notre limite physique est proche et chaque nouveau pas est un calvaire. De plus le mental n’y est plus. Bien sûr la décision du guide ne doit pas être remise en cause mais l’annonce a fait très mal. Nous marchons mécaniquement et après chaque descente, nous voyons nos traces du matin qui remontent, encore et encore.

ChoLa 21

Notre compagnon Sue, l’anglaise, si forte jusque là craque aussi. Après avoir séché ses larmes, il nous faut repartir car la nuit menace. Enfin, lors de la dernière descente, nous sentons l’odeur du poêle de notre refuge. Une descente effectuée à la frontale puisque la nuit s’est abattue.

L’arrivée au refuge est un soulagement tant physique que psychologique. Une journée de 13 heures de marche très difficile, avec seulement un petit déjeuner et quelques en-cas, où franchement nous ne pensions pas un jour vivre quelque chose d’aussi difficile physiquement et mentalement. Maintenant il faut penser à demain car il va falloir rebrousser chemin pour contourner le Cho La Pass, et revenir au trek du camp de base dans sa partie habituelle. Cela ne nous fera perdre qu’une journée, que nous rattraperons facilement au retour.

Nous verrons cela après une bonne nuit de repos.

13 et 14 mars

Quelle frustration !

Malheureusement de nuit de repos il n’y en aura pas. En effet, en allant se coucher, nos yeux ont commencé à brûler. Le soleil, la neige, la fatigue et un peu la fumée dans la salle commune de la lodge sont certainement les responsables. Sans trop comprendre ce qui se passait, nous essayons de nous calmer, mais toute la nuit impossible de dormir tant les yeux nous faisaient souffrir. Impossible de les ouvrir, ne voyant rien il fallait se rendre à l’évidence. Aujourd’hui sera une journée au lit, à essayer des gouttes et dormir. Nous ne mangeons que très peu, et nous ne dormons que par épisodes. La journée va se passer sans grande amélioration. La propriétaire de la Guest House nous conseille fermement de repartir en hélicoptère jusqu’à l’hôpital de Katmandou. Pour nous c’est hors de question, nous sommes certains que cela ira mieux demain.

En effet, la nuit se passe plutôt bien et le matin nous arrivons à ouvrir les yeux et voir, très flou et très peu longtemps, mais il y a une petite amélioration. Pourtant, le mari de la propriétaire, guide, et elle-même, nous donnent une autre information. Il faudra prendre une décision aujourd’hui, puisque la météo des deux prochains jours ne permettra pas à un hélicoptère de se poser. Cette information et l’amélioration très faible de notre condition nous font prendre une décision raisonnable, nos yeux étant ce qu’il y a de plus important à s’occuper.

Nous appelons l’assurance pour l’administratif, mais la personne que nous avons au bout du fil ne peut pas prendre de décision avant le lendemain. Heureusement que nous ne sommes pas mourants !

Nous prendrons la décision pour lui, l’hélicoptère viendra donc nous chercher dans une heure.

Rapatriement5

Personnellement, la décision est certes raisonnable, mais la frustration de ne pas achever ce trek est pour moi un échec cuisant, insupportable. D’autant que la forme était plutôt bonne, et que malgré la grosse journée du Cho La, nos jambes étaient largement capables de nous porter jusqu’au bout ! Cette frustration nous accompagnera longtemps je pense. Et nous ne saurons pas pourquoi ces yeux nous ont fait défaut.

Le rapatriement en hélicoptère est plutôt rapide et nous sommes pris en charge par une ambulance. C’est intéressant aussi comme expérience, puisqu’une personne de la compagnie d’hélico nous accompagnera tout du long, pas pour voir si tout se passe bien, mais plutôt pour nous encaisser dès que possible.

A l’hôpital on nous indique que l’équipement nécessaire n’est pas disponible et qu’il faut qu’on aille dans une clinique pour les yeux. Nous sommes reçus dans un cabinet d’ophtalmologie et le médecin nous explique le problème. Il se veut rassurant, des gouttes, une crème et en une ou deux semaines tout ira bien. Au moins nous n’aurons pas de séquelles.

Un passage à la pharmacie, retour à l’hôtel, toujours accompagné de l’agent de la compagnie et de son TPE.

Nous lui expliquons que nous ne pouvons pas payer cash les 5000$ que nous devons, qu’il faut d’abord que nous voyons avec notre assurance, et s’il faut avancer les frais que nous voyons avec notre banque. Il a du mal à comprendre, son chef aussi, mais nous convenons de nous revoir le lendemain, lui avec une facture, nous avec des réponses.

Pour nous remettre de nos émotions, nous sommes retournés à la bonne adresse, le Newar Momos, petit resto caché dans une ruelle un peu sombre pour y manger une omelette sur un Nâan, un curry de légumes, des lassis et enfin, enfin, une bière ! Excellent, pas cher, et friendly.

15 mars

Aujourd’hui, le programme n’est pas très excitant. Il s’agit, avec une connexion internet très sautante, de joindre la banque et la compagnie d’assurance afin de régler le problème de la prise en charge du rapatriement. L’assurance, comme toute bonne assurance, a déjà commencé à chercher une excuse pour éviter les frais, mais cela ne tiendra pas. Ils cherchent à dire que nous faisions de l’alpinisme (non pris en charge), alors que nous étions en trekking (pris en charge). Cette excuse ne tiendra pas la route, c’est certain mais ils ne vont sûrement pas en rester là !

La banque fera le virement pour l’avance de frais (5000$ ça fait mal !) et donc le petit agent de la compagnie d’hélicoptère repartira soulagé. Ah et bien entendu, il a fallu payer l’ambulance qui nous a transporté 30$ (vive la sécu). Un taxi aurait été moins cher ! Et oui bienvenue dans un monde où la santé passe après le compte en banque, et où il faut s’inquiéter de comment on va payer avant de s’inquiéter de comment on va guérir… Pour des français ce n’est pas facile à intégrer. Une fois cela avancé, nous sommes allés en ville afin de rendre les doudounes de location et se faire rembourser les billets d’avion Lukla-Katmandou.

L’administratif effectué, nous nous dirigeons vers Swayambunath, où un temple domine Katmandou, habité par des singes.

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Le temple nous offre une belle vue sur Katmandou.

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La beauté du site contraste avec ce qui y est fait. Le site est colonisé par les marchands de souvenirs, et cela est vraiment dérangeant. Il va pourtant falloir s’y habituer, cela doit être la règle par ici.

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Après un bref retour à l’hôtel pour soigner et reposer les yeux, un petit diner à notre « cantine » de Katmandou, et la journée un peu galère est enfin terminée…

16 mars

Englouti le petit déjeuner (oeufs au plat, toasts, café et lassi), nous décidons de suivre le conseil de la française que nous avons rencontré à Gokyo. À savoir sortir de Thamel, le quartier touristique. Nous l’avions déjà un peu fait lors de notre visite précédente à Durbar Square et Freak Street, mais nous ne voulons pas repartir sur une trop mauvaise impression.

Nous prendrons donc un bus local pour sortir de la ville et aller à Bakhtapur, une bourgade à quelques kilomètres de Katmandou. Et effectivement, c’est beaucoup plus calme et un peu plus accueillant. Enfin, jusqu’à ce qu’on tombe sur un guichet qui demande 15$ pour entrer dans la ville ! Une fois de plus nous déciderons que c’est inadmissible et beaucoup trop cher, surtout pour voir des bâtiments et temples totalement détruits par le tremblement de terre. Nous arrivons tout de même à profiter de l’assoupissement du gardien pour nous faufiler jusqu’à Potter’s square, une petite place plutôt chaleureuse, où une école de peinture nous explique l’art principal au Népal, le Thangka. Il s’agit d’une peinture très fine sur du coton, représentant toujours une partie de la religion bouddhiste, mais vraiment extrêmement fine et utilisant des matériaux pour les couleurs comme l’or. Le tout sans nous demander à acheter ! Ça change !

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Nous continuons notre balade dans Bakhtapur, mais encerclés par les guichets nous décidons de reprendre un bus pour notre seconde destination, Pashupatinath.

Là une nouvelle aventure commence. Les bus sont des engins plutôt anciens, et rien n’est écrit dessus. Une personne conduit, et une autre hurle à chaque arrêt quelles stations dessert le bus. Après renseignement, il nous faudra s’arrêter à un arrêt pour une correspondance. Nous demandons au hurleur de nous prévenir quand il faudra descendre mais il nous dit clairement non ! Incroyable… Nous demandons ensuite à un passager et après des palabres avec le hurleur, celui-ci nous indiquera où descendre, mais l’amabilité n’est pas une de ses qualités. Le passager nous indique qu’il faudra descendre dans deux kilomètres et demi. Le hurleur attendra bien cinq kilomètres avant de nous indiquer la descente d’un geste dédaigneux. Sympathique le garçon.

L’aventure n’est pas terminée puisque maintenant il faut savoir quel bus reprendre, il y en a tellement ! Et qui passe parfois en coup de vent sans s’arrêter.

Nous demandons à un jeune de nous indiquer le bon bus et il nous fait non de la tête. On supposera qu’il ne parle pas anglais du tout. Un autre nous dit qu’il est nouveau ici et qu’il ne peut rien faire. D’ailleurs il est parti ! Enfin, un homme nous dit qu’il nous aidera et nous fera signe quand le bus arrivera. Ouf ! Au bout de cinq minutes, notre gentil monsieur, sans prévenir, saute dans un bus. Il passe devant nous sans rien nous dire et nous laisse en plan ! Pas grave, nous demandons au hurleur du bus qu’il vient de prendre et…c’est celui là qu’il faut prendre ! L’hospitalité népalaise…

Arrivée à la station de bus de Pashupatinath, nous nous dirigeons vers un temple sacrificiel. Une fois de plus, il faut faire une donation puisque nous sommes étrangers. Une fois de plus nous passerons notre chemin.

A pied, nous nous dirigeons désormais vers Buddhanath, l’une des plus grandes stupa du monde. Un étudiant népalais nous voit, commence à discuter et veut nous montrer un chemin plus court. La confiance envers les népalais étant très entamée depuis le début de notre séjour, nous nous méfions. Nous le suivons tout de même, tout en discutant un peu avec lui, et finalement, il nous laisse sur la bonne route. C’est le premier qui nous aide sans rien demander, cela fait plaisir.

Là, à Buddhanath, nous sommes enclin à payer une entrée enfin raisonnable (250R/p). Surtout que la stupa a été restaurée, et même si une fois de plus les stands de ventes d’objets (toujours les mêmes d’ailleurs) polluent un peu le site, nous sommes impressionnés par cette stupa. Et surtout des pèlerins qui viennent y prier. Un grand nombre de fidèles, de moines et de nonnes sont là pour exercer leur culte, au milieu des appareils photos des touristes. Une femme fait même le tour de la stupa en effectuant le rituel de prière tous les deux pas (elle se couche, prie, se relève, fait deux pas et recommence).

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La fatigue et les yeux commençant à nous faire défaut, nous décidons de rentrer en taxi à l’hôtel pour un petit repos mérité.

Pour notre dernier soir à Katmandou, nous délaissons notre petite cantine pour se faire plaisir dans un restaurant un peu plus touristique et sophistiqué. Nous ne sommes pas déçus. Effectivement il n’y a que des touristes au OR2K, l’ambiance est un peu (trop) lounge, on s’assoit sur des coussins pour manger, mais la cuisine est vraiment exceptionnelle. Nous retouchons aux saveurs que nous connaissions et ça fait un bien fou ! Au menu, gratin de courgettes ou de chou fleur accompagnés d’une salade de crudités et de salade verte. Arrosés d’une bière et d’un lassi à la banane, nous sommes un moment de retour en France (en tout cas au niveau culinaire !).

Après ce régal, nous rentrons nous coucher, demain direction Pokhara pour échapper à la folie de la capitale.

Entrée Jardin des Rêves : 200R/p

Entrée temple Sawaybunath : 200R/p

Entrée Buddhanath : 250R/p

Bus Katmandou – Pokhara : 600R/p


2 réflexions sur “NÉPAL – Trek du Camp de Base de l’Everest et du Gokyo – 2ème partie

  1. Salut les grands voyageurs, j’avais pris un peu de retard dans la lecture de votre blog et il me semble que le Népal ne laissera pas un souvenir inoubliable dans vos têtes, seulement mitigé comme vous l’écrivez. Il laissera quand même des traces physiques (Kg en moins, fatigue) et morales (déception, moments difficiles), sans oublier un vol en hélico un peu couteux !!! Bonne continuation pour la suite de votre voyage. En espérant revoir un sourire dans l’écriture des prochaines étapes.

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    1. Salut !
      Oui effectivement pas inoubliable, même si nos péripéties seront finalement de bons souvenirs. Le voyage sert aussi à ça, à sortir des clichés et des préjugés. La Birmanie n’avait pas bonne réputation, contrairement au Népal, et finalement… Et pas de soucis pour l’hélico on est partis du pays sans payer ! On a serré les fesses et c’est pas très glorieux mais bon…
      En tout cas le Laos est en train de rattraper tout ça donc le moral est au beau fixe.

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