NOUVELLE-ZÉLANDE – Semaine 3 – Des Pancake Rocks à l’Île du Nord

25 septembre 2017

PUNAKAIKI

Cette nuit, la pluie, le vent et l’orage auront fait rage. Nous dormons encore beaucoup et nous levons sous la grisaille et la pluie.

Le petit déjeuner englouti, nous allons voir les Pancake Rocks, des falaises en bord d’océan ressemblant à des crêpes empilées. Les scientifiques ne savent pas exactement comment se sont formées ces falaises, mais cela vaut quand même le coup d’oeil.

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Nous admirons les points de vue et après un point météo qui nous fera changer l’ordre de notre programme, nous entamons un trajet assez pénible jusqu’à la périphérie de Nelson.

Nous allons ainsi traverser un no man’s land où rien d’intéressant n’est proposé sur cette partie de la côte ouest jusqu’à Nelson. Seule éclaircie de la journée, un passage du côté de Westport où nous avons pu admirer une colonie d’otaries d’assez près. Nous y verrons aussi des wekas, sorte de poule d’eau que l’on ne peut observer qu’en Nouvelle Zélande.

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La suite de la route sous la pluie est plutôt ennuyeuse et rien d’autre n’est à signaler aujourd’hui.  La faute sans doute à la météo exécrable et à la fatigue accumulée. Nous allons donc à notre Free Camp du soir et passons la soirée à discuter de la suite, jouer aux cartes et diner.

Demain, la matinée s’annonce également pluvieuse et nous prévoyons d’aller à Nelson nous occuper avant de reprendre la route pour la pointe Nord de l’île du Sud et randonner sur Farewell Spit, en profitant d’une météo annoncée comme bonne.

Punakaiki – Wakefield : 240 Km, 3h30

Notre Free Camp du côté de Nelson : l’Edward Baigent Reserve à Wakefield. Toilettes sèches, gravier, bien pour une nuit, sans plus.

 

26 septembre 2017

NELSON

Ce matin, c’est donc comme prévu avec la pluie que nous nous levons et après un petit déjeuner, nous prenons la direction de Nelson, à une trentaine de kilomètres de notre point de chute. La ville en elle-même est plutôt charmante, animée mais paisible, et nous nous arrêtons dans un café cosy pour passer le temps et utiliser la connexion internet. Nous profitons ensuite d’une accalmie pour aller sur Botanic Hill, où après une petite demie heure d’ascension nous avons une belle vue sur Nelson, son port, ses marais salants et les alentours.

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Il est ensuite temps de faire le plein d’essence, d’eau potable et de vidanger les eaux usées, puis de manger notre petite salade quotidienne avant de reprendre la route pour Farewell Spit. Ce n’est qu’un petit au revoir à la ville de Nelson car nous avons prévu d’y revenir dans moins de deux jours… C’est là que nos chemins se sépareront avec Renan.

Cette fois, la pluie s’arrête et le soleil revient. Cela fait du bien et coïncide avec le retour des paysages verdoyants, montagneux, et celui aussi des moutons qui nous avaient manqués depuis notre passage à la côte ouest.

Nous nous arrêtons ensuite sur un emplacement de camping au bord de l’océan puis passons la soirée à nous occuper de nos petites affaires. Un apéro, un jeu de cartes, un diner et il est l’heure de se mettre en mode nuit, en espérant se réveiller sous le soleil et ainsi profiter des sentiers de randonnée de Farewell Spit demain matin.

Notre Free Camp du coin : le Free Camp de Puponga, sans aucune commodité. Vue sur la mer  et lever de soleil plutôt sympas.

Wakefield – Nelson : 30 km, 30 mn

Nelson – Puponga : 150 km, 3h00

 

27 septembre 2017

FAREWELL SPIT

Le réveil sonne tôt et il est difficile de se lever. La vue sur la mer et le joli lever de soleil nous aide un peu et après la routine du matin, nous faisons les quelques kilomètres qui nous séparent de Farewell Spit.

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Nous choisissons de nous garer sur le parking de Wharariki Beach, puis de faire une randonnée. Une marcheuse passant par ici nous conseille un itinéraire qui a l’air assez sympathique et nous décidons de suivre son avis. Le sentier va d’abord nous amener sur les collines verdoyantes surplombant les petits lacs de Nikau et Dune. Nous y sommes accompagnés par les moutons et leurs agneaux, le tout sous un ciel idéal. Nous profitons de cet agréable moment puis arrivons sur la plage de Wharariki.

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La marée basse nous offre un site naturel assez exceptionnel. Falaises, arches, plage immense, vagues, nous sommes dans un cadre idyllique et vierge de toute construction humaine à perte de vue. Les oiseaux y sont les seuls habitants, du moins pour le moment.

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En effet, nous approchons ensuite la petite île indiquée précédemment par la marcheuse locale, accessible uniquement à marée basse. Et là nous allons vivre un moment inoubliable. Dans une petite piscine naturelle à flanc de falaise, nous y découvrons une petite colonie d’otaries. Sous la surveillance de la mère, des petits nagent, s’amusent, se chamaillent dans l’eau sans s’occuper de nous. Dans cette zone protégée, les animaux y sont sereins et nous profitons donc d’un spectacle unique aux premières loges.

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La marée commençant à remonter, nous quittons la colonie pour continuer notre marche jusqu’au cap Farewell. Il nous faut pour cela quitter la plage et traverser un petit cours d’eau, où deux otaries viendront nous faire un coucou. Nous berçons ici dans un paysage de forêts aux arbres étranges, avec en fond des collines d’herbe grasse, ce qui nous fait un temps penser être à Jurassic Park.

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Nous longeons ensuite la côte sur une crête accidentée. Montées et descentes donneront donc le rythme, toujours avec ce panorama de collines verdoyantes peuplées de dizaines de moutons d’un côté, de falaises attaquées par les vagues de l’autre. Nous arrivons ensuite au cap Farewell, le point le plus au Nord de l’île du Sud, nous offrant une nouvelle superbe vue.

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Enfin, nous retournons au van après plus de deux heures de marche, le sentiment d’avoir effectué une des plus belles randonnées depuis le début de notre voyage, où paysages sublimes et faune auront été tout le long de la partie.

Un petit passage rapide ensuite par le Pillar Point nous offrant une vue imprenable sur la plage  de Farewell Spit, et nous retournons au van nous offrir un déjeuner mérité.

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Enfin, il faut quitter cet endroit paisible, pratiquement vierge et de toute beauté. Notre étape de demain sera le parc Abel Tasman et nous devons donc nous diriger vers Marahau, sa porte d’entrée. Un passage par la ville de Takaka pour un point de vidange et quelques courses, et nous nous arrêtons au parking du Hawkes Lookout, notre Free Camp du soir.

Un peu de vin, des cartes, un bon diner, et après cette très belle journée, nous nous endormons fatigués, mais de belles images plein la tête.

Notre Free Camp du soir : le parking du Hawkes Lookout entre Takaka et Marahau. Toilettes sèches, une belle vue, idéal pour une nuit, d’autant que les campings gratuits ne sont pas légion dans le coin.

Puponga – Marahau : 106 km, 1h45

 

28 septembre 2017

ABEL TASMAN PARK

Après la belle journée d’hier, nous nous attendons encore à en prendre plein les yeux. Le programme d’aujourd’hui, après le petit déjeuner, est de nous rendre à Marahau, où nous avons réservé des kayaks.

Nous arrivons donc de bonne heure chez le loueur, et nous avons droit à une mini-formation avant de pouvoir prendre la mer.

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Les formalités terminées, nous nous mettons donc à l’eau pour entamer un petit périple le long de la côte du parc Abel Tasman.

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La météo est excellente, et le paysage qui se déroule devant nous l’est tout autant. La vie sauvage y est très présente, avec de nombreuses mouettes et de cormorans qui viennent voler au ras de l’eau à quelques mètres de nous. Mais le point d’orgue de cette sortie sera sans aucun doute le passage le long de la petite île Adele Island, où une colonie d’otaries à fourrure a élu résidence. Nous profitons d’un superbe spectacle, avec des otaries se faisant griller au soleil, et d’autres se chamaillant dans l’eau, le tout à moins de dix mètres de nous. Nous nous gavons de ces instants exceptionnels, puis retournons le long de la côte pour terminer notre petit périple à la pagaie.

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La traversée de la dernière baie, Anchorage Bay, est un peu longue, surtout avec la fatigue, mais les trois heures de navigation nous auront donné beaucoup de plaisir.

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Nous laissons donc nos kayaks sur la plage (le loueur viendra les chercher dans l’après midi) et mangeons notre petit pique-nique. Renan ira même carrément se baigner dans l’eau glacée, et après avoir séché, il nous faut désormais revenir à Marahau à pied.

Le sentier est aisé, et même s’il n’offre pas assez de points de vue à notre goût, est agréable. Sous les arbres, sur les hauteurs le long de la côte, nous marchons ainsi un peu plus de deux heures pour arriver à notre van.

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Nous prenons ensuite une douche très fraîche chez le loueur, puis entamons notre retour sur Nelson, où Renan doit prendre le bus pour Christchurch le lendemain.

Pour notre dernière soirée tous les trois, nous allons manger à l’extérieur, dans un pub restaurant. Nous combinerons donc les spécialités du pays, bière pression, Fish n’Chips et burgers, puis retournerons au van passer la nuit.

Location de kayaks : chez Kahu Kayaks à Marahau, 80$ NZ la location de kayaks par personne, combiné avec la randonnée. On va en kayak jusqu’à Anchorage Bay puis on revient à pied. Environ 3h de kayak et 3h de marche pour profiter à fond du parc Abel Tasman en une belle journée.

Nous avons mangé au Smuggler’s à Nelson. Pub restaurant sympa, gastronomie néo zélandaise (Burgers, Fish n’Chips, bière) pour un prix abordable… ici.

Notre Free Camp du soir : le parking Montgomery à Nelson, toilettes publiques, douche à partir de 8h (2$NZ les cinq minutes). Attention à ne pas oublier de prendre un ticket de parking (gratuit de 8h à 9h), ou de partir avant 5h00 les samedi et dimanche matins (jour de marché).

Marahau – Nelson : 65 km, 1h15

 

29 septembre 2017

REPOS  A NELSON

Aujourd’hui, Renan va nous quitter pour retrouver la France. Après un dernier petit déjeuner, nous l’accompagnons à la station de bus et après une demie heure d’attente, c’est l’heure des adieux. Mais bon, si tout va bien nous nous revoyons dans quatre mois !

À partir d’aujourd’hui nous finirons notre voyage à deux, et de retour au van, cela fait quand même bizarre après un peu plus de deux semaines de cohabitation avec mon frère. Après une petite douche, nous décidons de passer le reste de la matinée dans un café, et de travailler sérieusement sur la suite des évènements. Nous prenons donc bien le temps de nous poser, dans cette petite ville vraiment agréable, et accompagné de cafés et de petites pâtisseries, le temps passe vite.

Il faut donc désormais rejoindre notre prochaine étape, le Nelson Lakes National Park. En effet, nous avons planifié un petit retour en arrière de quelques kilomètres, et de redonner une chance à la région que nous avons traversée sous une pluie torrentielle. Environ 80 km de route nous amène ainsi au Free Camp du soir, et le reste de la soirée sera passée à lire tranquillement, se faire à manger, puis à se coucher assez tôt, la fatigue aidant.

Notre Free Camp dans la région : le Hope Saddle Lookout, toilettes sèches, en altitude donc assez frais, jolie vue le matin.

Nelson – Nelson Lakes National Park : 90 km, 1h30

 

30 septembre 2017

NELSON LAKES NATIONAL PARK

Encore une fois, nous avons du mal à nous lever tôt. Le réveil est indispensable et nous accusons un peu de fatigue. Ce qui ne nous empêche pas de planifier une nouvelle petite randonnée, donnée pour cinq heures de marche !

Petit déjeuner de champions, toilette rapide, et nous voilà partis pour le Nelson Lakes National Park, à moins de quinze kilomètres de là. Nous arrivons au parking de la Mt Robert Track, un sentier qui doit nous amener en 5 heures à faire une boucle, en passant par le sommet du Mont Robert.

Nous débutons donc cette escapade par une belle ascension, une heure non-stop de montée en zigzags mais offrant à chaque pas une vue magnifique sur les environs, et notamment le lac Rotoiti en forme de fer à cheval. La météo est un peu nuageuse mais clémente, et nous sentons que nous sommes quand même en altitude. Le vent frais au sommet et quelques tas de neige nous rappellent que l’hiver n’est pas si loin.

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La descente est plutôt longue, mais la vue est toujours aussi agréable, et finalement nous bouclerons le sentier en deux heures et demie.

L’heure est au déjeuner, et nous choisissons un petit coin au bord du lac pour manger notre  salade.

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Un peu de lecture et une petite sieste rapide pour recharger un peu les batteries, et nous voilà repartis pour notre prochaine étape, Blenheim et ses vignobles. 

Une centaine de kilomètres nous sépare de notre Free Camp du soir, et nous arrivons donc en fin d’après midi sur le parking de la Woodbourne Tavern. Et comme à chaque fois, nous allons remercier nos hôtes en allant nous offrir une petite pression au bar, où les serveuses appellent leurs clients « darling » (chéri) ou encore « sweetheart » (mon coeur) et où évidemment un match de rugby y est diffusé.

Un autre évènement y est également très attendu, le « Fight for Life ». Il s’agit d’une action caritative organisée dans le comté, une soirée boxe où s’affrontent amicalement des locaux lambdas. L’évènement est diffusé à la télé et l’ambiance dans la taverne s’en ressent. Nous décidons donc d’assister à cette soirée et mangeons une nouvelle fois les spécialités néozélandaises tout en travaillant sur le blog et la suite des évènements. La soirée est plutôt animée et l’ambiance est bon enfant. Les gens connaissent en effet la plupart des « boxeurs » et encouragent gaiement leurs poulains.

Le repas terminé et la fatigue arrivant, nous allons ensuite nous réfugier dans le van et rapidement nous endormir.

Notre Free Camp : le parking de la Woodbourne Tavern à Renwick, sans commodités à part bien sûr le bar restaurant du même nom. Un autre Free Camp est à 500m, le parking du stade avec toilettes.

Nelson Lakes National Park – Renwick : 100 km, 1h30

 

1er octobre 2017

LE MARLBOROUGH

C’est encore le réveil qui doit nous extirper des sacs de couchage, et contrairement à ce que prévoyait la météo, le temps est assez clément.

Nous prenons notre temps pour une petite toilette et un bon petit déjeuner, puis nous quittons Renwick et sa Woodbourne Tavern bien sympa.

Nous prenons la direction de Blenheim et son célèbre marché du dimanche. Nous arrivons donc sur le site en plein air, où les stands des producteurs locaux sont en place. Un cappuccino à la main, nous déambulons parmi les vendeurs d’oeufs, de fruits et légumes, de fromages ou encore de produits un peu plus exotiques comme des empañadas chiliens. Nous voyons également deux boulangères françaises vendant leurs produits. Baguettes, pains aux raisins, croissants, le succès est là mais nous trouvons ces produits un peu surcotés et passons notre tour cette fois-ci. Un petit groupe d’anciens animent le marché avec de la musique locale et après avoir fait nos emplettes dans cette bonne ambiance, nous reprenons la route pour le musée de l’aviation de Blenheim.

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Ce musée a la particularité d’être conçu et sponsorisé par Peter Jackson lui-même. Le célèbre réalisateur a mis tous ses moyens en oeuvre pour créer une exposition sur les avions de la première guerre mondiale, et en entrant nous sommes plus que conquis. Les répliques sont mises en scène et hyper-réalistes. Les scènes possèdent des détails hallucinants et les éclairages rendent le musée réellement plaisant à visiter.

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Nous ne nous attendions pas à autant de qualité, et après cette visite surprenante nous voilà de retour sur la route, direction Seddon pour une petite dégustation de breuvage vinicole.

Nous arrivons donc au Yealands Estate, un domaine familial gigantesque, le plus grand de Nouvelle Zélande accusant 2500 hectares de vignes. Un petit film nous est présenté à l’arrivée et après quelques informations captées au milieu de cet anglais accent kiwi, nous passons aux choses sérieuses. La dégustation est instructive, et nous goutons ainsi des blancs (Sauvignon et Pinot Gris), des rouges (Pinot Noir et Tempranillo) mais aussi un spiritueux type Banyuls et un blanc « dessert » type Gewurz.

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Nous faisons l’acquisition de deux bouteilles puis nous installons au milieu des vignes pour manger. Un peu de repos dans cette immensité vinicole, et nous repartons via une route des vins vers notre étape du soir. Nous nous arrêtons ainsi dans un Free Camp du côté de Havelock.

Aujourd’hui nous sommes partis jour pour jour il y a 8 mois et pour fêter cela de la meilleure manière qu’il soit, nous craquons complètement et dégustons nos achats du jour. Et après tout ce temps de sevrage, nous apprécions encore plus notre petite assiette de fromages et notre vin rouge néozélandais, en pensant à la chance que nous avons en France de pouvoir avoir accès aussi facilement à ces merveilles.

Enfin, il est tôt mais l’heure de se coucher en espérant une bonne météo demain, puisque nous planifions en effet une petite randonnée sur la Queen Charlotte Track pour notre dernier jour sur l’île du Sud.

Notre Free Camp vers Havelock : le Double Bay Reserve, toilettes sèches et belle vue au bord de la baie.

Omaka Aviation Heritage Center : 25$NZ par personne pour l’expo « Peter Jackson » sur la première guerre mondiale, 20$NZ pour celle sur la seconde guerre mondiale (que nous n’avons pas vue).

Dégustation au Yealands Estate : gratuite !

Renwick – Havelock : 30 km, 30mn

 

2 octobre 2017

Dernier jour sur l’île du Sud et pour profiter au maximum, nous nous levons tôt pour aller marcher un peu le long de la Queen Charlotte Track.

Un petit déjeuner rapide avec une belle vue sur la Double Bay, puis nous prenons la route pour quelques kilomètres seulement.

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Nous arrivons à Anakiwa, une jolie bourgade tranquille lovée dans le fjord et débutons donc notre petite marche.

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Le sentier est plutôt boueux et ressemble étrangement à celui de l’Abel Tasman Park. Nous marchons ainsi dans une forêt de fougères, et très peu de points de vue sur le fjord sont ménagés. Au bout d’une heure de marche, la lassitude aidant, nous décidons de rebrousser chemin et abréger la randonnée, sans véritable intérêt, au moins sur cette partie puisqu’il faut normalement quatre à cinq jours pour la parcourir entièrement.

De retour au van, il nous faut désormais, sur une petite route très sinueuse, atteindre Picton pour prendre le ferry. Nous arrivons pour enregistrer et garons le véhicule dans le bâtiment. Puis nous allons passer trois heures et demie dans un salon à travailler sur le blog, la suite des évènements et profiter du calme. Le ferry possède en effet un café, un restaurant, une connexion internet et même une salle de cinéma ! Tout est réuni pour que le trajet passe vite, et nous arrivons donc à Wellington sans soucis.

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Le temps de débarquer en van et nous traversons le centre de Wellington aux heures de pointe pour rejoindre le parking d’une marina, qui fera cette nuit office de Free Camp. Un peu de repos, un petit diner, et nous nous couchons très tôt pour entamer notre visite demain matin de la capitale à la première heure.

Ferry Picton – Wellington : avec BlueRidge, 261$ NZ pour deux personnes et un campervan (moins de 5,5m) – 3h30

Havelock – Picton : 35 km, 45 mn

 

À suivre…


2 réflexions sur “NOUVELLE-ZÉLANDE – Semaine 3 – Des Pancake Rocks à l’Île du Nord

  1. Cela fait la troisième fois que je viens sur votre blog suivre vos péripéties. Et ca donne toujours envie!!! De beaux paysages et un don pour la narration nous font voyager quelques instants, nous sédentaires de la burgondie du Sud. Bon séjour à vous chez les all blacks et bonne continuation pour votre tdm. Bise. Desch.

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    1. Salut Desch ! Ça fait plaisir ! J’espère qu’en BDS tout va bien ! Je peux t’assurer que nous avons de la chance aussi d’être dans un région comme la nôtre, riche en bonne chère… et plutôt jolie aussi ! N’hésite pas à revenir sur le blog (tu peux t’abonner) demain nous partons en Amérique du Sud, inconnue totale (on parle pas un mot d’espagnol…)
      À bientôt !

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