
24 juin 2017
SALAM KUALA LUMPUR !
Notre première journée en Malaisie commence par un petit déjeuner décevant car peu fourni. Nous décidons ensuite de prendre le métro aérien et de commencer nos visites par la grande mosquée nationale de KL, Masjid Negara.
La Malaisie est un pays musulman, dans le sens où l’Islam est la religion d’état. Il s’agit d’un Islam plutôt modéré. Nous verrons durant nos deux jours à KL que la plupart des femmes sont voilées, y compris sur leur lieu de travail mais que certaines sont habillées à l’occidentale, que des places sont réservées aux femmes dans le métro, mais que cela est rarement respecté. Nous nous apercevrons aussi que les vacances ou jours fériés sont en fonction des fêtes religieuses musulmanes. Il nous faut juste prendre quelques précautions pour éviter les impairs, notamment au niveau vestimentaire pour ne pas trop attirer l’attention.
D’ailleurs, pour visiter la mosquée nationale, Emie devra se couvrir et porter un foulard, ce qui lui va plutôt bien d’ailleurs ! Nous avions prévu le coup mais pour ceux qui se présentent en shorts très courts et en débardeurs (oui il y a des touristes qui arrivent comme ça pour visiter une mosquée…), pas d’inquiétude il y a un système de prêt de djellabas et de foulards.
En entrant dans cet édifice magnifique, nous n’avons pas du tout l’impression d’être dans un lieu de culte. En effet, c’est carrelé, moderne, il y a des bassins avec des fontaines, et la salle de prière ressemble assez à une salle de théâtre. Seul vraiment le minaret de 70m de haut et les quelques fidèles présents nous rappellent qu’il s’agit d’une mosquée.
Notre visite prévoyait ensuite le musée des arts islamiques tout proche, mais en arrivant devant l’entrée, nous avons la mauvaise surprise de trouver porte close. En effet, c’est l’Aïd El Fitr, la fin du ramadan et le musée ferme pendant trois jours à cette occasion.
Nous avons ensuite prévu de passer un petit moment au parc de Lake Gardens. Nous passons devant le Bird Park, une volière assez réputée, mais nous zapperons cette attraction, peu intéressante et trop chère à notre goût.
Malheureusement nous ne trouverons jamais l’entrée du parc, à moins que tout ne soit fermé pour les mêmes raisons que le musée.
Pas grave nous ne nous laissons pas abattre et reprenons le métro aérien pour aller manger dans Chinatown. Nous déambulons ainsi dans Petaling Street et son marché de contrefaçons. Lunettes, sacs, habits, chaussures, montres, tout est copié et vendu à un prix dérisoire.
Nous cherchons ensuite à manger dans Madras Lane, ou des stands de street food proposent des plats de nouilles. Nous en choisissons un en précisant que nous ne mangeons pas de viande et que nous ne voulons pas de soupe. Nous sommes à moitié exaucés puisqu’on nous servira une soupe de nouilles aux légumes et aux oeufs. Bon, nous mangerons quand même ce bon petit plat puis nous décidons de rentrer à l’hôtel nous abriter de la chaleur et nous reposer un peu.
Après une sieste réparatrice, nous reprenons le métro aérien pour aller manger dans Jalan Alor, une rue très animée le soir. De part et d’autre de cette rue piétonne, une multitude de restaurants extérieurs et de street foods proposent des plats locaux, chinois, thaïs ou des glaces, des fruits, des pâtisseries…
Nous choisirons un restaurant thaïlandais pour déguster un pad thaï. Le plat est excellent et pas cher, et nous permet de rentrer nous coucher le ventre plein.
Cette journée nous aura permis de prendre la température de la ville. Et nous pouvons dire que nous sommes plutôt dépaysés. En effet, depuis 5 mois nous sommes abonnés aux rues poussiéreuses, encombrées de deux roues jouant du klaxon à tout va, avec une circulation sauvage où le piéton n’est pas le bienvenu. Nous nous sommes aussi habitués aux moeurs asiatiques où la politesse, la bienséance et la propreté ne sont pas des priorités. Ici, tout est différent. Rues goudronnées, propres, calmes. Les gens se tiennent, ne se font pas remarquer, font la queue et respectent les règles. Kuala Lumpur est une ville extrêmement moderne, avec des gratte-ciels et des centres commerciaux immenses et nombreux puisqu’il y en a pratiquement à chaque station de train.
Le changement est donc radical, et nous n’arrivons pas à savoir s’il faut nous en réjouir ou pas. Nous sommes également conscients que KL ne reflètera pas l’ensemble du pays… Nous y verrons plus clair demain.
25 juin 2017
Après un petit déjeuner une nouvelle fois peu copieux, nous continuons notre découverte de Kuala Lumpur. Nous faisons un petit crochet à la station de bus proche pour prendre un ticket pour Ipoh, notre prochaine étape. Malheureusement, tous les tickets de bus se prennent à la station TBS, à une douzaine de stations de métro. Nous décidons donc d’y aller directement demain en espérant avoir des places pour un bus pas trop tard. Au pire nous savons qu’il y a des trains toutes les trente minutes à la gare de KL Sentral.
Nous prenons ensuite le métro pour les Batu Caves, un lieu sacré. Nous savions le lieu touristique, mais là c’est la cohue. Nous sommes en fait dimanche, et tous les hindous de KL et des environs se sont donnés rendez-vous ici pour célébrer leurs dieux. Et il y a beaucoup d’hindous à KL…
En même temps, le site n’a rien d’exceptionnel et c’est finalement plutôt pas mal d’assister à ce pèlerinage. Dans la foule, il faut grimper un peu plus de 200 marches pour arriver à la grotte principale. Petite anecdote amusante, au bas des marches, il y avait un gros tas de briques. Des hindous en distribuent aux pèlerins et aux touristes. Nous pensions au départ que cela avait une signification religieuse particulière, mais en fait le site est en rénovation et ils se sont servis de la foule pour monter leur tas de briques sur le chantier !
Nous assistons donc aux prières hindouistes dans cette grotte peuplée par les singes, puis retournons à la gare ferroviaire. En effet, une grotte plus traditionnelle peut être visitée, la Dark Cave, mais Aïd El Fitr oblige, le site est fermé.
Nous profitons ensuite de la fin de matinée pour aller renouveler un peu notre garde robe au centre commercial proche de notre hôtel. Nous tournons en effet avec deux ou trois tenues différentes depuis 5 mois, et il est temps de changer un peu. Nous profitons des promotions chez H&M et nous ne viderons pas le compte en banque, contrairement aux deux fashion victims que nous croiseront et qui repartiront les bras chargés de sacs pleins. Elles dépenseront à elles deux plus de 2000 RM, soit plus de 500 euros !
Nous profiterons aussi de l’aubaine pour retourner au restaurant végétarien si bon pour le déjeuner, puis iront nous poser à la chambre pour éviter la chaleur étouffante.
Une petite sieste plus tard, nous décidons d’aller voir le symbole économique du pays, les tours Petronas. Deux tours jumelles culminant à 452 m (88 étages), que nous contemplons du parc KLCC. Il y a d’ailleurs foule dans ce parc, puisque les touristes du coin profitent du week end pour visiter la capitale.
Nous sommes d’ailleurs très peu d’occidentaux, et comme souvent, nous devenons des machines à selfies et photos souvenirs. C’est plutôt amusant.
Notre visite est écourtée par un orage soudain, et nous nous réfugions au centre commercial au pied des tours (et oui encore un !). Nous voulions retourner manger à Jalan Alor, mais avec la pluie, nos plans tombent…à l’eau ! Le monde fou à la station de métro nous impose de faire un petit quart d’heure de marche sous la pluie pour aller à la station précédente, et en chemin nous tombons sur un Mc Do. Nous nous y abriterons pour manger un morceau, et prendrons enfin le métro aérien pour rentrer à l’hôtel, non sans se retourner sur les tours Petronas illuminées.
26 juin 2017
Pas de réveil ce matin, et nous nous levons un peu tard. Les sacs sont faits, le petit déjeuner est pris, nous pouvons donc aller à la station TBS pour attraper un bus pour Ipoh. Après une heure de métro, nous arrivons à la station et là c’est la surprise. Le site est immense, et les files d’attente aux très nombreux guichets sont décourageantes. Nous faisons donc la queue et après au moins trois quarts d’heure d’attente, nous pouvons prendre les deux dernières places pour le bus de 14h15, ce qui sera très bien.
En attendant, nous irons boire un café glacé avec une petite pâtisserie en regardant un peu ce qui sera la suite des évènements.
L’heure de l’embarquement arrive enfin et cette fois, nous sommes séparés dans le bus. Je serai à côté d’un vomisseur (4 sacs remplis) et Emie devant un parkinsonien qui fera trembler son siège. Le trajet devait prendre 4 heures, mais les bouchons dus aux retour de vacances auront rallongé l’addition de deux heures, et c’est vers 20 heures que nous arriverons à la station de bus de Ipoh, en fait à 15 km de la ville. Il faut donc reprendre un bus de ville pour rejoindre la station de bus locale. Nous voilà ensuite partis pour chercher une guest house en espérant que tous les hébergements ne soient pas complets. Nous trouverons finalement un dortoir dispo, propre et calme.
La faim se faisant sentir, nous sortons chercher à manger mais tout est fermé. Nous nous rabattons donc sur un supermarché, où cacahuètes et gâteaux feront l’affaire pour une fois.
Demain nous attaquons la visite de Ipoh, et nous voulons commencer tôt. Il faut donc se coucher tôt.
Notre hôtel à KL : le One Enigma Hotel, chambre double avec salle de bains et petit déjeuner (petit est le bon mot) pour 80 RM la nuit. Propre mais trop basique pour le prix (pas de fenêtre), l’hôtel est situé à 10 mn à pied de la station de métro aérien de Titiwangsa.
Bus KL TBS / Ipoh : 30 RM/p (environ 3h)
Bus Ipoh Bus Terminal / Ipoh Meddan Kidd Bus Station : 1,50 RM/p (30 mn)
27 juin 2017
Cette fois nous nous levons assez tôt et après une bonne douche, nous partons à la recherche d’un petit déjeuner. Ipoh est une ville très influencée par les Chinois, et c’est donc logiquement dans une échoppe de nouilles chinoises que nous atterrissons. Nous demandons une soupe sans viande, un café au lait glacé et une crème aux oeufs au caramel, spécialité de la région. La soupe de nouilles passe plutôt bien jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que de la viande est cachée au fond du bol. Heureusement nous avions déjà pratiquement tout mangé, et la crème a rappelé des saveurs que nous avions oubliées depuis un moment.
Nous sommes ainsi parés pour aller visiter Sam Poh Tong, une grotte sacrée à la sortie de Ipoh. Nous prenons un bus de ville et après un petit quart d’heure, nous voici arrivés à ce site un peu bizarre, situé en bord de boulevard.
Temples chinois à flanc de falaise, le site paraît surréaliste et nous avons du mal à nous faire un avis. Tout à l’air faux, tout est coloré et kitch à souhait et nous avons plutôt l’impression d’être dans un parc d’attractions genre palais du rire. La grotte sacrée est elle même bien bétonnée et aménagée avec des néons et des câbles électriques voyants. Au delà de la grotte il y a également un bassin où des tortues peuvent pondre leur progéniture, mais encore une fois, il n’y a rien de bien naturel.
En tout cas cette visite nous aura permis de voir un peu les rituels et les divinités de la communauté chinoise, mais nous n’en saurons pas plus.
De retour en bus dans la vieille ville de Ipoh, nous flânerons dans les petites ruelles appelées Concubine Lanes. Remplies d’étals où les marchands ambulants vendent des choses souvent inutiles, et des sucreries comme des glaçons au sirop, elles sont très fréquentées par les touristes malaisiens en vacances.
Nous mangerons ensuite dans un petit restaurant où une nouvelle fois nous demanderons un plat sans viande ni poisson, et on nous servira… un plat avec du poisson. C’est un peu une constante depuis le Vietnam. Nous demandons des plats, nous avons l’impression d’être compris, et il y a toujours quelque chose qui ne correspond pas à ce que nous avons demandé. Sans sucre c’est sucré, sans glace c’est gelé, café noir nous avons du lait… Même si nous y sommes désormais habitués et que nous nous en amusons, cela peut être énervant, surtout lorsque nous avons faim ! Surtout qu’ici les gens parlent très bien anglais.
Bref, il est temps de retourner un peu à la chambre nous poser, puis de reprendre nos visites. Nous nous dirigeons au musée Han Chin Pet Soo, une maison gérée par le club des Chinois de la ville. Le musée retrace la vie des immigrés Hakkas (ethnie chinoise) venus travailler dans les mines d’étain au 19ème siècle, ce qui explique la forte présence de la communauté chinoise à Ipoh.
Nous participons à la visite guidée, et même si au final nous n’avons compris que la moitié de ce que disait le guide qui parlait assez vite et avec un fort accent, la visite d’une heure et demie était plutôt intéressante et le musée très bien fait.
Nous sortons ensuite du musée sous la pluie. Il va falloir s’y habituer puisque depuis notre arrivée en Malaisie, un orage éclate tous les après-midis. Pas long mais très intense, il vaut mieux ne pas se trouver en dessous quand cela arrive.
Nous nous réfugions dans un petit bâtiment où à l’étage des stands de pâtisseries, boissons et autres ventes d’artisanat nous permettent de gouter d’autres spécialités sucrées, comme la tarte aux oeufs et un chausson mystérieux. Nous ne saurons pas ce qu’il y a dedans mais c’est plutôt bon.
Une fois l’orage passé, nous ressortons dans la vieille ville à la recherche de street arts, des fresques peintes sur les bâtiments disséminées dans le quartier. Nous nous prêtons au jeu de découvrir des fresques immenses ou de petites oeuvres s’insérant dans un décor réel.
Nous retrouverons la plupart de ces oeuvres qui participent au charme de cette petite ville. Certes il n’y a pas énormément d’attractions touristiques à Ipoh, mais l’ambiance décontractée dans un joli quartier colonial est une étape agréable dans un voyage en Malaisie.
Puis il faut désormais trouver un restaurant ouvert pour le diner. En effet, nous nous apercevons qu’à Ipoh, il y a beaucoup de restaurants fermés définitivement, et les autres ferment très tôt. Nous portons notre choix sur un indien, ce qui va nous permettre de changer un peu. Bon encore une fois nous commandons des boissons et nous aurons la moitié de ce que nous voulions, mais la nourriture est plutôt bonne et très copieuse. Naans au fromage, curries de légumes et lassis, nous allons pouvoir aller nous coucher le ventre (trop) plein. Demain, nous donnons rendez vous à Tanah Rata et les Cameron Highlands.
Notre Guest House à Ipoh : le 1981, dortoir uniquement, 32 RM le lit. La salle de bains commune était propre, tout comme le dortoir. Sécurisé, calme et extrêmement bien placé, nous ne regrettons pas de nous y être arrêtés. Le prix un peu élevé pour un dortoir a été justifié par la période de vacances en Malaisie.
Musée Han Chin Pet Soo : visite gratuite, une donation est appréciée
Bus Meddan Kidd – Sam Poh Tong : 2,60 RM/p l’aller-retour
Bus Ipoh Bus Station – Tanah Rata : 20 RM/p (2h30)
28 juin 2017
Des fruits et un café glacé composeront notre petit déjeuner de ce matin. Nous nous dirigeons ensuite vers la station de bus locale pour aller au terminal des bus de Ipoh. Là, nous avons l’embarras du choix et nous prenons le bus de 10h qui nous emmènera à Tanah Rata, dans les Cameron Highlands. Il s’agit d’une région en altitude où sont cultivés dans de nombreuses fermes et plantations du thé, des fruits et des légumes. En attendant, nous discutons avec un français très sympa, jeune musulman de la région parisienne qui est venu pour une « retraite spirituelle » en Malaisie et faire aussi un peu de tourisme.
Notre bus est annoncé, nous chargeons les bagages et nous voilà partis pour les Cameron Highlands dans un véhicule aux trois quarts vide.
Après trois heures de trajet, nous descendons du bus et nous sentons avec la température que nous sommes en altitude (environ 1500 m). Nous allons à notre guest house poser les sacs et réfléchir à la suite des évènements. Nous décidons de passer l’après midi sur les sentiers de randonnée alentours, et plus particulièrement le n°10 qui nous amènera pour commencer au sommet du Gunung Jasar (1700 m).
Nous attaquons donc le sentier, qui très rapidement se transforme en amas de racines.
Au bout d’une grosse demie heure de montée assez difficile, nous arrivons au sommet. À cet instant nous entendons des bruits bizarres, ressemblant à des cris de détresse. En fouinant un peu, nous trouvons allongée au sol et pleine de terre une jeune malaisienne qui appelle au secours. Nous lui demandons ce qui lui arrive et elle nous répond qu’elle est perdue et très fatiguée. Nous lui indiquons le chemin pour Tanah Rata mais elle est apeurée et ne veut pas descendre seule. Bon, notre randonnée, ce sera pour plus tard. Nous décidons de la raccompagner en bas car elle n’a vraiment pas l’air bien.
Au fur et à mesure de la descente, Tayane (17 ans) nous racontera qu’elle fait partie d’un camp de méditation bouddhiste et que depuis ce matin 8h30, elle et ses collègues sont sur les sentiers. Leur professeur leur a demandé d’explorer la forêt par eux-mêmes. Ses propres camarades ne l’ont pas attendue et l’ont laissée se débrouiller seule. Le professeur est lui rentré à l’auberge, ce qui serait totalement improbable en France, mais pas choquant pour elle.
Nous avons mis une bonne demie heure pour monter, nous en mettrons plus d’une heure pour redescendre avec Tayane. Épuisée, elle faisait régulièrement des pauses et s’est même carrément endormie lors de l’une d’elles. Arrivés en bas, nous croisons deux de ses camarades qui commençaient à s’inquiéter et qui remontaient pour aller la chercher. À 16h30 il était temps ! D’autant qu’une fois encore le ciel devient menaçant. L’orage éclatera juste après notre arrivée à la chambre. Après l’averse, nous allons au centre de Tanah Rata pour manger, et nous trouverons un indien qui deviendra notre cantine ici. Galette aux légumes et naans au fromage, le tout arrosé de lassis (et oui les bières à 50 centimes c’est fini, dans ce pays c’est très cher et il n’y en a pas partout !) et nous allons nous coucher.
29 juin 2017
Aujourd’hui, nous referons une tentative sur les sentiers de randonnée des Cameron Highlands. Après un petit déjeuner rapide de toasts et d’oeufs brouillés, nous commencerons par le sentier N°10, celui que nous n’avons pas pu terminer la veille pour cause de « sauvetage d’urgence ». Nous retournons donc sur la montée difficile d’une demie heure et nous arrivons à l’endroit où nous avons trouvé la pauvre Tayane. Il nous faut ensuite continuer à monter un peu, et après avoir contourné un pylône électrique, nous arrivons au sommet du Gunung Jasar . Nous y avons une belle vue des environs, malgré tout de même les constructions humaines qui la gâche un peu comme les lignes à haute tension ou les serres très nombreuses dans la région.
Nous redescendons ensuite ce sentier n°10 jusqu’à Brinchang. Nous voulions faire un petit crochet au village des Orang Asli, une minorité ethnique de Malaisie, mais nous ne trouverons pas le chemin. À Brinchang, nous allons ensuite visiter une ferme de fraises. Les fraises sont énormément cultivées dans les Cameron Highlands et nous salivons à l’avance de la dégustation. Les fruits et légumes (fraises, salades…) poussent en fait hors sol, dans des pots.
Drôle d’agriculture, mais apparemment c’est très productif. De plus, la ferme est aménagée comme un parc d’attractions. Boutique, manèges pour enfants, restauration rapide, tout est prévu pour les visiteurs mais cela ne rentre pas vraiment dans les critères que nous avons d’une ferme. Nous prenons donc un café et une barquette de fraises. Ce goût magique que nous n’avions pas senti depuis presque un an nous redonne de l’énergie pour repartir sur les sentiers. Nous traversons donc Brinchang pour aller voir le temple sans intérêt Sam Poh et prendre le sentier n°2.
Ce sentier sera très « jungle », avec des montées et des descentes abruptes, un chemin difficile et technique, mais plutôt plaisant car seuls les bruits des oiseaux et des cigales perturberont notre concentration. Le sentier n°2 débouche sur le n°3 qui nous amènera à un petit refuge, croisement de plusieurs sentiers. Les jambes commençant à fatiguer (déjà plus de 4h de marche intense), nous choisirons le n°5, plus court accès à Tanah Rata. Ce sentier n°5 est aussi plaisant, plat et facile. Nous y croiserons même un faisan avant d’arriver non loin de la station de bus de Tanah Rata. Les cinq heures de marche nous font ressentir le besoin d’aller prendre une douche et de se reposer. Ce que nous ferons le reste de l’après midi puisque comme à l’accoutumée, une grosse averse se déchaîne aux alentours des 16h30/17h00.
Nous sortirons ensuite à la pêche aux informations concernant la location de scooters pour le lendemain, puis retournons à la cantine indienne de la ville. Riz, curries de légumes sur feuille de bananier, naans et lassis, le ventre est prêt à éclater avant de dormir.
30 juin 2017
Dernière matinée aux Cameron Highlands, et après un petit déjeuner matinal, nous allons donc louer un scooter pour nos dernières visites.
Première impression, les scooters ici sont des bouses qui n’avancent pas. Nous allons donc tranquillement au Gunung Brinchang, alors que toutes les agences de tourisme interdisent d’y aller en scooter. Le sentier pédestre étant fermé et ne faisant pas vraiment confiance à la mafia des taxis et des tour-operators, nous bravons l’interdiction et même si effectivement cela grimpe bien, le scooter pas très puissant nous amènera quand même au sommet. Bon il faudra rester en première et le moteur chauffera un peu mais nous y sommes arrivés. Et malheureusement, ce sera un flop, puisque le sommet est colonisé par une antenne satellite, et qu’aucune vue n’est dégagée. Rageant ! En fait, il vaut mieux s’arrêter un peu avant, au parking de la Mossy Forest, et grimper le Gunung Irau à pied. Malheureusement le temps nous manquera pour cette randonnée pédestre d’environ 6 km aller/retour, et c’est déçus que nous retournons au pied de la montagne.
Nous bifurquons ensuite pour aller visiter la BOH Sungei Palas, une des plus grandes plantations de thé de la région. Le paysage est sublime et redonne un peu de baume au coeur.
Un petit musée et une boutique permettent aux visiteurs d’en apprendre un peu plus sur la production de thé. D’habitude il y a même des visites guidées gratuites qui nous emmènent aussi à l’usine de la plantation, mais comme les récoltes sont faibles à cette époque de l’année, il n’y a pas encore de production. Nous y achèterons une petite boite de thé des Cameron Highlands, que nous dégusterons à notre retour en France puis reprendrons le scooter pour retourner à Tanah Rata.
Après avoir retourné la machine à l’agence de location, nous récupèrerons nos sacs pour aller manger une dernière fois à l’indien, puis prendrons le bus pour le Penang, notre prochaine destination.
Notre guest house à Tanah Rata : Le Cameronian Inn, 100 RM la chambre double, salle de bains commune. Très propre et agréable, la propriétaire veille au grain et les petites affichettes collées un peu partout rappellent aux guests tout ce qu’il ne faut pas faire. Petits déjeuners simples mais pratiques possibles.
Location de scooter : 30 RM les 4 heures, 10 RM le casque supplémentaire (1,70 RM d’essence)
Bus Tanah Rata – Butterworth : 32 RM/p
Ferry Butterworth – George Town : 1,20 RM/p
30 juin 2017
Un passage à Ipoh et 5 heures de bus plus tard, nous voici à Butterworth, dans le Penang. Notre destination finale est George Town, et pour l’atteindre nous devons prendre un ferry. Il y en a très régulièrement et la traversée (1,20 RM/p) ne dure qu’une vingtaine de minutes.
Un petit kilomètre à pied dans les rues de cette partie de la ville nous permet de rejoindre notre guest house. Coloniale, sympathique et animée, George Town devrait potentiellement nous plaire.
Nous prenons possession de la chambre puis ressortons chercher à manger. Un restaurant en bas de notre point de chute est très réputé, mais victime de cette réputation il faut faire la queue pour trouver une table. Ce n’est pas notre genre et nous allons donc dans la rue suivante parsemée de street food.
Nous choisissons de manger des Poh Piah, des vermicelles et des légumes enroulés dans des crêpes de riz. C’est très bon et en plus c’est léger, ce qui est rare dans cette partie du monde où tout est frit.
Nous retournons enfin à la guest house pour y prendre un café et une bonne douche, puis il est temps de se coucher.
1er juillet 2017
Nous nous levons avec le soleil et après le petit déjeuner pris à la guest house, nous décidons de sortir nous balader dans les rues de George Town.
La vieille ville est très agréable à arpenter à pied, et nous déambulons dans les rues et ruelles où l’architecture coloniale est très présente. La vieille ville est classée à l’Unesco, et le tourisme y est encouragé avec modération. Pas de grands hôtels luxueux ou de grands centres commerciaux, les bars, restaurants et boutiques s’intègrent parfaitement au paysage urbain.
Little India, Chinatown ou le quartier colonial, chaque quartier à son identité et comme à Ipoh, des street arts sont disséminés sur les bâtiments. Oeuvres en fer forgé, fresques, peintures mêlées à des objets réels, c’est encore une plus value au charme de la ville.
Nous nous arrêtons ensuite pour visiter le Khoo Khongsi (10 RM/p), une maison de clan chinoise. Lors de l’immigration chinoise au 19ème siècle, les premiers arrivés construisaient une maison, puis y accueillaient les membres de leur famille des vagues d’immigration suivantes. L’entraide allait jusqu’à leur trouver un travail pour les intégrer à la communauté. Les maisons de clan s’agrandissaient, puis la compétition entre les clans a engendré entre autres la construction de temples ostentatoires. L’un des plus fameux et des mieux conservés est donc le Khoo Khongsi.
La chaleur écrasante nous donne ensuite envie de nous réfugier à la chambre, climatisée, et après un petit jus de fruits frais, nous allons donc nous abriter de la chaleur. Nous ressortirons en milieu d’après midi, après bien sûr l’orage quotidien, pour continuer notre visite de George Town et faire notre lessive. Le temps que la machine tourne, nous irons boire une bière. Et oui enfin la première bière malaisienne ! Le petit apéritif passe bien et après avoir terminé la lessive, direction le street food pour un Poh Piah et un jus de fruits, puis retour à la chambre pour se coucher.
2 juillet 2017
Douche et petit déjeuner pris, nous prenons un bus local pour aller au Parc National de Penang. Après une heure environ de trajet, nous arrivons à l’entrée (gratuite) du parc où après avoir réveillé l’agent de faction qui n’avait pas fini sa nuit, il faut nous inscrire au registre.
L’idée est ensuite de rejoindre Monkey Beach puis le phare de l’île à pied. Le sentier est aménagé et longe la côte. La chaleur mais surtout l’humidité nous font transpirer à grosses gouttes, et même si le sentier ne présente pas de difficultés, nous progressons assez lentement. Surtout lorsqu’un singe attend pépère sur un arbre au bord du sentier, à hauteur d’homme et sans bruit que nous passions. Je le vois au dernier moment et il me fait sursauter. Lui par contre est serein et je vois dans ses yeux malins qu’il se moque de moi.
Après une heure et quart de marche, nous arrivons à Monkey Beach. La plage est agréable sans être paradisiaque. Le site est joli, mais les baraques abandonnées, les tentes des campings roots et les jet-skis bruyants gâchent un peu la beauté du lieu.
Nous ne nous baignerons pas, nous n’avons pas trop confiance puisque quelques méduses et quelques déchets parsèment la plage. Nous continuons notre chemin pour atteindre le phare et une grosse demie heure de montée de marches plus tard, nous pouvons grimper au sommet de la construction pour admirer la belle vue sur la côte.
Nous sommes également observés par quelques singes, et après avoir sorti des bananes pour reprendre un peu d’énergie, l’agitation dans les arbres se fait un peu plus pressante. Nous offrirons donc deux fruits au chef, qui après s’être repu laissera les restes aux autres.
Il est ensuite temps de repartir dans l’autre sens. Nous entendons en effet l’orage gronder au loin. Au retour, nous ferons une rencontre assez exceptionnelle. Trois varans ont investi une petite plage déserte, et l’un d’eux est énorme. C’est la première fois que nous voyons ce genre d’animal et c’est plutôt impressionnant. À notre vue ils iront se réfugier dans l’eau, mais nous sommes contents d’avoir pu voir cette scène.
Nous arrivons ensuite à l’entrée du parc où nous pourrons reprendre le bus pour retourner à la vieille ville bien fatigués. La pluie arrive pile au moment où nous cherchons un endroit où manger, et nous nous posons dans un resto chinois pour avaler une assiette de nouilles aux légumes bien épicée.
Besoin d’une douche et de repos, nous allons donc à la guest house assouvir ces besoins, d’autant que la pluie redouble dehors.
Après une petite sieste, il est temps d’aller manger un petit Poh Piah, une petite crêpe nature et un bon jus de fruits pour terminer cette nouvelle grosse journée.
3 juillet 2017
Pour notre dernière matinée dans cette ville très sympa, nous commençons par aller chercher nos billets pour le ferry qui va nous emmener à Pulau Langkawi. Nous nous dirigeons donc vers la jetée et réservons des places pour le ferry de 14h. Puis nous retournons tranquillement à la guest house en traquant les street arts, ce qui nous permettra de déambuler une dernière fois dans les rues agréables de George Town.
Une dernière douche et un dernier repas au buffet du coin (riz, légumes, oeufs), et nous voilà repartis pour la jetée afin d’attraper le ferry.
En attendant l’embarquement, nous prenons un petit café, une brioche au chocolat, et nous discutons un peu de ce qui nous attend. En effet, nous avons été un peu refroidis par les commentaires assez négatifs sur notre étape insulaire de Langkawi que nous avons pu lire sur différents blogs. Mais nous ne nous laissons pas abattre et comme d’habitude, nous nous ferons un avis par nous mêmes.
Notre Guest House à George Town : Heritage Sixteen, 70 RM la nuit dans une chambre double avec sanitaires communs (à deux chambres). Propre, personnel très sympa et petit déjeuner compris à volonté. Café, thé et petits biscuits à volonté pendant la journée. Hyper bien placé au coeur de la vieille ville.
Bus local (n°101) pour le parc de Penang : 8 RM/p l’aller-retour.
Ferry George Town – Pulau Langkawi : 70 RM/p (environ 3 h)
3 juillet 2017
Il est donc temps d’embarquer sur le speed ferry, qui mettra environ deux heures et demie, que nous passerons à nous « régaler » devant Fast and Furious 8ème du nom qui passera sur la télé de la cabine.
Après ce lavage de cerveau à base de chevaux vapeur, d’explosions et de testostérone, nous arrivons à Khua et le seul moyen de transport étant le taxi (pas de bus à Pulau Langkawi !), nous partageons un véhicule avec une hollandaise.
Une petite demie heure de route nous amène tranquillement et sous le soleil à notre guest house, tenue par un jeune couple français. Le gars est même bourguignon. Enfin, plutôt Nivernais mais nous ne lui en voudrons pas ! Ambiance baba cool assurée dans un cadre sympathique à un petit quart d’heure à pied de la plage, avec en prime un accès à la piscine de l’hôtel voisin.
Les sacs posés, il est l’heure de se trouver une cantine. Le coin est tranquille, nous sommes situés à Pantai (plage) Tengah, un endroit beaucoup moins touristique et animé que Pantai Cenang. Nous y trouverons quand même un petit resto sympa et pas trop cher, le Cactus, où nous prendrons un curry de légumes, un banana split (oui oui !) et une bière (ici tout est duty free, c’est la fête !). Bon et dans la gamme de prix basse du coin, nous reviendrons pour le petit déjeuner valider l’adresse.
Enfin, après cette grosse journée, nous allons nous coucher en nous promettant de buller à la plage, après une éventuelle grasse matinée.
4 juillet 2017
De mémoire la première fois que nous nous levons après 9h00, nous appellerons donc ça une grasse matinée.
Comme convenu nous retournons au Cactus pour y prendre le petit déjeuner, et clairement cela deviendra notre cantine ici. Oeufs au plat, tomates et patates frites, jus d’orange et café (en brique et instantané, faut quand même pas trop en demander !), rien de tel qu’un ventre plein pour aller goûter à la plage. Nous allons donc sur Pantai Tengah et nous ne sommes pas déçus. Sable blanc, vue sur le large avec des petits ilots, c’est plutôt joli même si l’eau n’est pas très claire et qu’un panneau indique la présence de méduses. Nous nous trouvons un coin d’ombre et après une petite baignade, nous entamons notre séance de bullage.
Au bout de deux heures, le soleil est à son zénith et il n’y a plus d’ombre. Pour s’abriter de la chaleur nous retournons donc à la chambre. Non sans être d’abord passé au petit supermarché s’acheter un petit apéro-gouter ! Bière, cacahuètes et dés, nous passerons deux petites heures au frais. Saturé de défaites je décide d’arrêter les dés, et nous repartons pour la plage pour une petite session avant le diner. Nous l’écourterons un peu agacés par la valse des jet-skis qui font pas mal de bruit.
Retour donc au Cactus pour un florilège de petites assiettes. Springrolls, salade de tomates (et oui nous pouvons enfin manger des crudités sans craindre la tourista !), pomme de terre au four, riz et pain à l’ail. Excellent ! Avec en prime une petite tarte aux pommes et boule de glace, nous sommes au comble du bonheur stomacal.
Nous pouvons ainsi aller nous coucher, encore une fois sans prévoir de réveil.
5 juillet 2017
Pas de réveil ce matin et encore une grasse matinée. Que nous arrive-t-il ? Nous avons certainement besoin de sommeil.
Petite épine dans le pied dès le réveil, nous nous apercevons que les bières que nous avions achetées et mises de côté dans le frigo commun de la guest house ont disparu. Bizarre, d’autant que l’ambiance et la clientèle du lieu inspirait la confiance. Mais l’habit ne fait pas le moine comme on dit et porter des dreadlocks, s’habiller chez Emmaüs et faire le concours du tatouage le plus cool en écoutant de l’électro ou du reggae n’empêche en rien d’avoir en fait une attitude de « biiiip » (des enfants lisent peut-être ces lignes !) totalement incohérente avec le look.
Après cette déception (prévisible) du genre humain et un petit déjeuner copieux au Cactus, nous louons un scooter pour explorer l’île. Première étape, le Gunung Raya, un des sommets de l’île où nous devrions avoir une belle vue des environs. Malheureusement, les nuages sont de la partie au sommet et nous ne verrons pas grand-chose. Pas grave, la route est agréable et c’est plutôt sympa de retrouver une circulation normale. Enfin normale à part qu’ici en Malaisie on roule à gauche, ce qui est quand même un peu déstabilisant, notamment sur les intersections.
Notre seconde étape nous emmène à Tanjung Rhu au nord de l’île. Nous nous arrêtons sur une langue de sable magnifique, enfin si on ferme les yeux sur la cimenterie au loin qui gâche efficacement la beauté du lieu.
Nous nous y baignons une petite demie heure, puis le manque d’ombre et la chaleur écrasante nous fait passer notre chemin. Une autre partie de cette belle plage est à 3 km, mais une nouvelle fois, la seule ombre possible est sur la plage privée d’un resort, où le service de sécurité est très attentif. Et oui, les pauvres d’un côté crament au soleil, les riches de l’autre ont droit à l’ombre. Nous rebroussons donc chemin pour aller voir ensuite la plage de sable noir. Cette plage est pratiquement déserte et peu aménagée mais plutôt propre.
Par contre, la cimenterie n’est qu’à quelques centaines de mètres, et nous ne faisons pas trop confiance à ce sable noir. Après un coup d’oeil, nous en revenons à notre scooter pour retourner dans notre secteur, et voir la plage la plus célèbre de l’île, Pantai Cenang. Nous arrivons donc dans le coin le plus touristique de l’île, même si honnêtement il n’y a vraiment pas beaucoup de monde, basse saison oblige. Beaucoup plus de restaurants, de boutiques et d’aménagements que sur notre Pantai Tengah sont présents. Nous y boirons un petit café et thé glacés en admirant cette très belle plage, mais comme les autres sans un seul coin d’ombre. Peu de baigneurs, beaucoup de jet-skis et de parachutes ascensionnels, il y a même une voiture et des scooters qui roulent sur la plage ! Le côté obscur du tourisme sans doute.
Après nos rafraîchissements, nous allons donc sur notre Pantai Tengah, sobre et déserte et aussi jolie que les autres. Mais avec un peu d’ombre, ce qui nous permet d’y rester un peu plus longtemps.
Une fois repus de farniente, direction le Cactus pour un diner mais malheureusement c’est le soir de fermeture ! Nous nous rabattons sans convictions vers un autre resto du coin, mais le pad thaï crevettes que nous mangerons n’aura pas du tout le même succès et nous rentrons ainsi tête basse à la chambre pour un bon gros dodo et peut être même une nouvelle grasse matinée.
6 juillet 2017
Et oui encore un réveil tardif, prouvant que la fatigue générale est là et que nous avons besoin de repos. Cela tombe bien puisqu’aujourd’hui, le programme est clair, buller à la plage.
En sortant de la chambre, nous tombons sur un australien d’une quarantaine d’année, vivant ici depuis environ trois mois. En discutant, nous lui apprenons que nous partons le lendemain en ferry et gentiment il nous propose d’éviter de prendre un taxi et de nous emmener à Kuah en voiture puisqu’il y va aussi pour travailler sur son bateau. Nous acceptons volontiers.
Direction ensuite le petit déjeuner, avant d’aller à notre emplacement ombragé de Pantai Tengah.
Lecture, repos, baignade, cela nous laisse le temps de réfléchir aussi.
Nous sommes en Malaisie depuis maintenant deux semaines environ, et bien que tout ce que nous faisons soit agréable, que les sites soient sympas et les gens corrects, nous sentons quand même un petit malaise, voire un mal-être. Il manque un truc dans ce pays.
Nous sortons en effet de 5 mois de voyage en Asie du Sud-Est et arriver dans un pays comme la Malaisie qui ressemble beaucoup à un pays occidental dans le sens où tout est bien réglé, il n’y pas de beaucoup de bruits, bref il n’y a rien de dérangeant, cela repose. Mais c’est peut être ce qui manque un peu finalement. Il n’y a pas vraiment de dépaysement, les gens y sont sans trop de reliefs et ne nous marquent pas. Les paysages sont beaux mais pas inoubliables non plus.
Depuis le début nous n’avons rien fait d’exceptionnel. Que ce soit Kuala Lumpur, Ipoh, les Cameron Highlands ou George Town, nous ne nous sommes pas ennuyés mais nous ne nous sommes pas non plus éclatés. Cela manque un peu d’aventure et d’anecdotes croustillantes concernant le comportement des habitants ou les paysages traversés.
Bref, après discussion, nous décidons donc d’écourter notre présence en Malaisie. Nous irons aux îles Perenthians pendant environ 6 jours pour nous faire plaisir (plage, plongée, farniente), puis nous irons directement à Singapour avant de quitter le continent et nous envoler pour l’Indonésie.
La pluie interrompra nos réflexions et nous virera de la plage, et en attendant l’accalmie, nous allons boire un verre dans un bar aux alentours. Puis retour à la plage pour terminer la journée et attendre l’heure de l’apéro, que nous prendrons au Cactus pour notre dernier repas ici.
Enfin, retour à la chambre pour notre dernière nuit sur Pulau Langkawi.
7 juillet 2017
Une petite brioche et un café achetés la veille au supermarché feront office de petit déjeuner ce matin. Une fois notre compagnon australien prêt à partir, nous chargeons nos sacs dans sa petite voiture et nous y installons. En montant, il me demande si la vitesse nous dérange. Je fais l’erreur de lui répondre non.
Les premiers kilomètres auront raison de nos sous-vêtements, la conduite sportive de notre australien est plus que limite. Une accalmie routière nous permet de discuter un peu avec lui et il nous parle de sa blessure au genou. Il doit rentrer en Australie se faire opérer. Il nous fait part aussi de ses problèmes d’assurance vis à vis de cette opération qui pour nous français sont extrêmement choquants. L’opération coûte en effet 40 000$ et l’assurance refuse de payer prétextant la responsabilité de notre compagnon. Précisons qu’il s’est blessé tout seul, l’assurance ne peut donc pas se retourner contre une autre assurance, et comme toute assurance qui se respecte (ou pas plutôt), elle cherche un moyen de ne pas payer. Après l’intervention d’avocats et d’amis chirurgiens, notre ami va pouvoir se faire opérer mais en aura quand même pour quelques milliers de dollars de sa poche. C’est dans ces moments là qu’on peut se dire que plus jamais nous ne nous plaindrons de la différence entre le brut et le net de la feuille de paie…
Bref, nous suivons ensuite une route propice au pilotage, mais notre conducteur nous informe que la route étant humide, il ne pourra pas aller aussi vite que prévu sur cette portion où il a déjà fait vomir des voyageurs allemands par le passé. Quel dommage !
Nous arrivons finalement entiers à la jetée et après avoir remercié notre pilote, nous prenons les renseignements pour rejoindre Kuala Besut, d’où nous reprendrons un bateau pour aller aux îles Perenthians. Nous pouvons prendre un ticket de bus pour Kuala Besut ici même puis nous allons acheter notre ticket pour le prochain ferry. Et coup de chance, nous n’aurons pas à attendre puisque celui-ci part dans dix minutes. Juste le temps de rejoindre le bateau et de s’asseoir et nous quittons Pulau Langkawi.
Une petite heure de traversée et nous voilà arriver à Kuala Perlis, d’où nous prendrons le bus de nuit jusqu’à Kuala Besut. Il est environ 12h00, et notre bus est à 20h00. Et où nous sommes, il n’y a strictement rien. Un restaurant local et un KFC, voilà les seuls points de chute possibles pour passer le temps. Nous allons d’abord manger au KFC. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas mangé de viande et nous nous apercevons que nous ne prenons pas beaucoup de plaisir à en manger.
Nous sortons du restaurant sans wifi pour trouver un endroit où nous pourrons prendre des nouvelles et travailler sur le blog, mais ici, rien n’est connecté. Cela va être long !
Nous nous posons dans le deuxième restaurant pour boire un café et passer le temps. Dés, cartes, tous les jeux sont passés en revue.
Finalement, l’attente a été longue, mais nous ne nous sommes pas tant ennuyés que cela. Il est temps de manger un morceau avant d’aller au bus, et après avoir squatté l’après midi dans ce restaurant, nous commandons du riz et des oeufs. On nous répond que le restaurant ne sert plus à partir de 18h30. Il est 18h35 ! Bon, le choix étant plus que restreint, nous retournons au KFC sans conviction.
Il est ensuite l’heure de se diriger à la station de bus, où nous discutons avec une famille française qui va au même endroit. Le bus arrive, confortable, mais il est quand même difficile de trouver un sommeil lourd et agréable.
Notre guest house à Langkawi : The Crowded House, 50 RM la chambre double avec sdb et ventilateur. Propret et sympa, un peu à l’écart de la route mais sans être loin de tout (une dizaine de minutes à pied des restaurants et de la plage), calme et fréquenté par des pseudos babas cools. Les proprios sont français et très cools.
Une bonne adresse : le Cactus, dans les gammes de prix bas de l’île et une cuisine familiale, pas trop sophistiquée mais excellente.
Location de scooter à la journée : 35 RM pour un automatique, 5 RM d’essence ont suffit.
Ferry Pulau Langkawi – Kuala Perlis : 18 RM/p
Bus de nuit Kuala Perlis – Kuala Besut (îles Perenthians) : 55 RM/p
8 au 14 juillet 2017
Nous arrivons donc vers 5h30 un peu fatigués à Kuala Besut, et nous nous dirigeons immédiatement à la jetée pour voir s’il est possible de prendre un bateau rapidement.
Nous n’aurons finalement qu’à attendre jusqu’à 7h00 le départ du premier bateau de la matinée. Un petit café et quelques biscuits nous feront patienter, et nous voilà partis pour les îles Perenthians, plus précisément sur Besar, la plus grande île.
Plus calme, plus familiale et moins fréquentée que la petite Kecil, nous établissons notre QG aux Mama’s Chalets. Encore chanceux, notre chalet est libre et prêt, et nous en profitons donc pour nous coucher quelques heures et récupérer un peu avant de partir à la découverte de l’île.
En cette période de vacances scolaires, nous nous sommes donc finalement octroyé une petite semaine de « repos », où pendant 7 jours et 6 nuits, nous n’avons pas eu à refaire nos sacs, chercher un hébergement ou se demander ce que l’on avait à visiter. Nous avons également fait relâche au niveau de la nourriture, ce qui a fait une pause culinaire très appréciable.
Les journées ayant été une succession de réveils, petits déjeuners, plages, snorkelling ou plongée, déjeuners, siestes, plage, diners, couchers, nous allons plutôt vous raconter :
Ce que nous avons mangé :
Nous avons enfin pu manger des crudités (salades de tomates, concombres, chou et carottes râpées) sans avoir peur des légumes pas lavés ou lavés avec de l’eau contaminée.
Nous avons également pu déguster de l’excellent poisson fraîchement pêché cuit au barbecue.
Les petits déjeuners étaient également excellents, avec des omelettes, du pain perdu, des crêpes à la banane, des gaufres, des fruits.
Nous avons donc pu vivre une semaine sans riz frit ou nouilles frites, et manger un peu plus sainement et moins gras.
Les boissons étaient également très bonnes. Nous avons troqué les bières (peu disponibles et surtout très chères) par des thés ou cafés glacés, des jus de fruits frais et des milkshakes à tomber (surtout celui à la noix de coco !).
Nous avons pris tous nos repas au Mama’s Restaurant. Une cuisine familiale peut être moins sophistiquée que dans les restaurants des autres resorts, mais un excellent rapport qualité prix et un personnel super sympa.
Nos activités :
La plage du Perenthian Island Resort est une merveille de sable blanc et d’eau cristalline. Très peu d’ombre, mais le matin et en fin d’après midi il est très agréable d’y buller sans penser à rien.
Nous avons également pris un taxi boat pour passer une demi-journée sur Turtle Beach (20 RM/p aller-retour), déserte le matin.
Sur ces deux plages, nous avons fait du snorkelling (palmes, masque et tuba) le long des récifs. Les fonds marins étaient par moment superbes, même s’il est vrai que beaucoup de coraux sont morts. La vie aquatique y est bien fournie en petits et gros poissons. Nous y avons même rencontré une tortue, des raies et des requins pointes noires, le tout sans danger.
Nous avons aussi effectué deux plongées sous-marine, mais les deux sites explorés (Sea Bell et Shark Point) ne valaient vraiment pas le coup (pas de visibilité et très peu de couleurs). Nous avons donc privilégié le snorkelling plus prolifique.
La faune :
L’île Besar Perenthian est assez touristique (même si ce n’est pas non plus la cohue ni la foule) et pourtant elle est encore sauvage et la faune présente est facilement observable. Tous les jours (ou presque) nous avons pu rencontrer des varans sur les sentiers ou les plages, des singes dans les arbres, sur les toits des chalets ou même sur les passerelles, des chauve-souris assez balèzes (des roussettes pour être précis), et même un colugo (lémurien volant).
Sous l’eau nous avons pu croiser des requins pointes noires (un de ceux-ci se baladait d’ailleurs à trois mètres de la plage, dans un mètre d’eau), des tortues, des poissons perroquets à bosse, des poissons coffres, des barracudas, des raies, murènes…
Ce fut d’ailleurs de belles rencontres et c’est ici que nous avons pu voir le plus d’animaux sauvages en liberté depuis le début de notre voyage.
La semaine a donc été superbe sur une île sauvage paradisiaque, de belles plages propres et une eau cristalline et chaude (30°). L’île est touristique avec quelques resorts et les restaurants qui vont avec, mais le paysage n’est pas trop dénaturé et nous n’avons jamais ressenti l’oppression du tourisme de « masse ». D’ailleurs et cela a été une surprise pour nous, il y a énormément de français sur l’île. Nous avons d’ailleurs rencontré dans le bus une petite famille parisienne très sympathique. Nous les avons régulièrement rencontrés sur l’île et nous avons pu échanger nos impressions et quelques tuyaux.
Même si la plongée a été une déception, nous l’attribuerons aux sites mal choisis avec peu de visibilité et de couleurs. Par contre le snorkelling a répondu à toutes nos attentes et nous nous sommes régalés sans aller forcément très loin.
Enfin, voir ces singes, ces varans et ces roussettes aussi souvent et d’aussi près dans des conditions naturelles a été le bonus de cette semaine exceptionnelle.
Notre chalet aux Perenthians : Mama’s Chalet, 130 RM le chalet en jardin et avec ventilateur. Pas d’eau chaude, mais aucun souci vue la température extérieure. Très propre et dans un cadre agréable, nous avions demandé un chalet loin du générateur (expérience de Koh Rong Samloem oblige !) et nous en avons eu un très bien placé. Personnel très sympathique, sans chichis, comme à la maison. À 10 mn à pied de la plage du PIR, à 10 mn à pied de la zone du Tuna Bay, et au calme.
Notre cantine : le Mama’s Restaurant, cuisine familiale, très bon rapport qualité prix. Environ 40 RM pour un repas à deux avec boissons et desserts.
Notre club de plongée : le Universal Divers, où même si les sites que nous avons faits n’étaient vraiment pas exceptionnels, l’équipe était sympa. 90 RM la plongée avec le matériel et le guide compris. Dégressif toutes les deux plongées (-5RM).
Location de matériel de snorkelling : 5 RM/j/p pour le masque, 5 RM/j/p pour les palmes (au Mama’s)
Bateau pour Besar : 70 RM aller/retour/p, à réserver avec l’hotel choisi. Tous les prix sont identiques.
15 juillet 2017
DANS LES TRANSPORTS…
C’est donc le jour du départ. Après les sacs et la douche, nous allons au Mama’s Restaurant pour notre dernier petit déjeuner. Pancakes, muesli, fruits, pain perdu et jus de fruits frais seront au menu. Un peu d’attente et nous sommes appelés pour prendre un petit bateau. Le trajet est houleux et rapide, puisqu’en trois quarts d’heure nous sommes à la jetée de Kuala Besut, et avec l’exploit de ne pas rendre notre précieux petit déjeuner.
Direction ensuite la station de bus pour aller à Kota Bharu. Nous n’aurons qu’une petite heure à attendre et nous voilà dans un bus local pour un trajet d’environ 45 mn…normalement ! Malheureusement, nous tombons le jour d’une fiesta hindou quelconque dans un village du coin et un énorme bouchon doublera le temps de trajet. Nous ne sommes pas pressés, mais c’est toujours embêtant.
À la station de bus de Kota Bharu, nous prenons des infos pour aller à la gare ferroviaire de Wakaf Bharu, d’où nous prendrons le train jusqu’à Singapour. Par chance, c’est à un chauffeur de bus que nous demandons et il part justement dans la minute pour faire la ligne qui va à cette gare.
En moins d’une demie heure nous sommes donc déposés à Wakaf Bharu, et après avoir traversé les voies en mode piéton pour arriver au quai de la billetterie (sur ordre de l’officier de police ferroviaire !), nous pouvons prendre les infos du Jungle Train. Nous avons décidé d’utiliser ce moyen de transport pour changer un peu et nous permettre de voir les paysages du centre de la Malaisie, plus vallonnés et verts.
Malheureusement, un seul train par jour fait la ligne Kota Bharu – Singapour, et il est de nuit ! De plus, il s’arrête à Johor Barhu, à la frontière malaisienne et ne va donc pas jusqu’à Singapour. Bon, tant pis pour les paysages, mais dans notre malheur, le train part à 18h00, soit dans moins d’une heure ! Nous n’hésitons pas et prenons donc des billets pour ce train, en couchettes bien entendu. Les 14 heures de trajet (!) passeront mieux si nous pouvons dormir un peu. Les chemins de fer malaisiens feront d’ailleurs plus fort que la SNCF. En effet, nous avons hérité d’un billet chacun avec les horaires de départ identiques, mais les horaires d’arrivée sont différentes d’une demie heure ! Nous n’avons pas cherché à comprendre…
Avec tout ça nous n’avons pas encore pris le temps de manger depuis ce matin et avec si peu de temps devant nous, nous n’avons pas le choix. Boutique de la gare, chips, cafés glacés et gâteaux. Pas très diététique, mais là c’est un cas d’urgence. Cela nous cale quand même.
Le train arrive et nous prenons nos places sur les couchettes. Cette fois-ci pas de cabine, les couchettes sont toutes dans un wagon. Nous sommes placés juste à côté d’une porte permettant le passage entre les wagons, et cela va être l’enfer. Les gens passent, ouvrent la porte, mais ne la referment jamais. Froid et boucan, nous devons nous y coller à chaque passage. Un petit malaisien pris en flagrant délit en prendra d’ailleurs pour son grade…
Bateau pour Besar : 70 RM aller/retour/p, à réserver avec l’hotel choisi. Tous les prix sont identiques.
Bus Kuala Besut – Kota Barhu : 6 RM/p (environ 45 mn)
Bus Kota Barhu – Wakaf Bharu : 1,60 RM/p (environ 30 mn)
Train Wakaf Bharu – Johor Barhu : 53 RM/p en couchettes (départ 18h15, arrivée 10h45)
BILAN
NOS IMPRESSIONS…
COMME UN MALAISE…
Notre séjour en Malaisie laissera comme un goût d’inachevé, une sensation étrange de n’avoir pas compris quelque chose.
En effet, passé le plaisir et le soulagement de retrouver à Kuala Lumpur un mode de vie « occidental » où le calme, la discipline, et la circulation « normale » permettent de mettre les sens au repos, nous avons senti rapidement que quelque chose n’allait pas. Après Ipoh et George Town, nous avons identifié notre malaise à Pulau Langkawi. Nous avions plus l’impression d’être en vacances qu’en voyage.
Après le dépaysement total et tout ce que nous avions vécu lors des cinq mois précédents, nous nous sommes aperçus en fait que ce pays, bien que très agréable, était « fade ». Les paysages sont beaux mais pas exceptionnels, les sites visités sont intéressants mais pas inoubliables, les gens sont sympas mais pas très avenants. Tout simplement, nous nous sommes un peu ennuyés. Ennuyés des magnifiques paysages du Laos, ennuyés des sourires radieux du Myanmar, ennuyés du passé des cambodgiens, ennuyés du comportement qui prêtait à rire des vietnamiens.
Bien que la Malaisie soit un joli pays et agréable à visiter, il aura manqué ces facettes du voyage, le dépaysement, les anecdotes croustillantes sur les habitudes des habitants, une certaine folie aussi. L’ambiance générale de la Malaisie n’était pas aussi épicée que sa cuisine.
Et même si notre séjour aux îles Perenthians sera certainement un de nos meilleurs moments depuis le début de notre voyage, avec cette nature sauvage et ces plages magnifiques, nous ne pourrons pas qualifier la Malaisie de « coup de coeur », plutôt une pause agréable dans notre épopée du Sud-Est asiatique, en attendant peut être de retrouver un peu de ce qui nous a manqué ici en Indonésie.
Ce que nous avons aimé :
- la nature sauvage et les plages des îles Perenthians
- se promener aux Cameron Highlands
- l’ambiance agréable de George Town
Ce que nous avons moins aimé :
- Pulau Langkawi, plutôt ordinaire. Si vous avez prévu d’aller aux Perenthians, Langkawi n’a pas grand intérêt
BUDGET…
Soit un budget moyen de 46,70 euros par jour pour deux personnes.
- Hébergement : tous les budgets sont disponibles, nous nous sommes limités à 20$ max. Par contre, comparé à ce que nous avions pu avoir auparavant, le rapport qualité/prix en Malaisie est loin d’être aussi bon.
- Pour manger, nous avons très vite abandonné le street food, peu présent à part à George Town. Nous nous sommes donc tourné vers les indiens ou les restaurants classiques. À Langkawi ou aux Perenthians, le choix est maigre et il faut donc compter 20 MYR par repas et par personne. Et il faut oublier la bière hors de prix (excepté à Langkawi)…
- Les activités sont rarement payantes ou peu chères. Même la plongée sous marine aux Perenthians est assez bon marché.
- Le visa est gratuit.
- Très peu de frais bancaires
1€ = 5000 MYR (Ringgit Malais) = 1,20 $
RANDONNÉES…
TREK DANS LES CAMERON HIGHLANDS
Une boucle très sympa sur des sentiers assez difficile (racines, montées et descentes courtes mais abruptes) et dans un cadre très « jungle ».
Départ de Tanah Rata pour prendre le sentier n°10 jusqu’au Gunung Jasar (montée difficile d’environ une demie heure), puis redescendre à Brinchang. Petite pause dégustative à la Big Red Farm pour y manger des fraises, puis direction le temple Sam Poh pour récupérer le sentier n°2.
Ce sentier est assez difficile et nous emmène au n°3 jusqu’au refuge. Ici, plusieurs options : continuer le n°3 jusqu’au Gunung Berembun, prendre le n°5 ou le n°6 pour retrouver Tanah Rata. Vu notre état de fatigue, nous avons choisi l’option la plus simple, le n°5.
TREK DANS LE PARC NATIONAL DE PENANG
Un sentier légèrement aménagé, facile jusqu’à Monkey Beach. Pour aller jusqu’au phare, un bon dénivelé en marches d’escalier donnera un bon coup de chaud, surtout avec l’humidité ambiante. Pas possibilité de boucle, aller-retour uniquement.