
GOOD MORNING VIETNAM !
24 mai 2017
Voilà notre séjour au Cambodge qui touche à sa fin. Vuthy nous emmène donc en tuk-tuk à la station de bus, et le temps de prendre un dernier café glacé avec notre hôte, le bus pour Pleiku arrive.
Et pour la première fois, le bus est extrêmement confortable ! On se croirait presque dans un avion en business class. Au bout d’une heure et demie de route, nous arrivons au poste frontière cambodgien d’O-Yadaw. Les passagers vietnamiens du bus insérant tous un petit billet dans leur passeport (un marque page peut être ?), nous nous attendons à une nouvelle demande de bakchich. Pourtant, l’agent des tampons ne nous demande rien et nos passeports sont tamponnés pour sortir du territoire cambodgien. Nous reprenons ensuite quelques minutes le bus pour le poste frontière vietnamien de Le Tanh, et ici aussi, les passeports sont tamponnés sans un mot. (Attention, le visa vietnamien doit impérativement être obtenu au préalable, aucun visa ne peut être émis à ce poste frontière !). Retour au bus pour la fin du trajet qui nous amène à Pleiku, grande ville de transit qui pour nous ne sera qu’un passage éclair sur la route de Hôi An.
Gentiement, le chauffeur nous emmène même à la station de bus correspondante aux trajets vers Hôi An.
Bon, nous sommes toujours en Asie, puisque dès notre sortie du véhicule un chauffeur de minivan nous propose un trajet vers Hôi An à un prix exorbitant, puis le baisse immédiatement de 20% après notre refus. Ce sera quand même trop cher, puisque nous trouvons aux guichets un billet pour notre destination deux fois moins cher, en sleeping bus (ce qui nous économise aussi une nuit d’hébergement !).
En attendant la fin d’après midi, nous commencerons par boire une petite bière dans un café local, où trois ou quatre types très alcoolisés animent le lieu. Rappelons qu’il est à peine midi quand même…
Après être allés retirer de l’argent, et après avoir perdu une carte de retrait, avalée par un distributeur pour une cause inconnue, nous retournons prêt de la station de bus pour trouver quelque chose à manger.
Nous tentons une échoppe familiale, et nous ne serons pas déçus. Riz (bien entendu !), tofu, omelette, soja, le déjeuner est très bon et copieux.
Puis nous sortons un petit jeu de cartes (où après une énième défaite je décide de ne plus jamais jouer au rami !) autour d’un café vietnamien. Ce café est en fait préparé sur le verre. Un peu long à couler et très serré, mais agréable quand même.
Après un peu de lecture, nous quittons nos hôtes de l’après midi pour aller prendre notre bus. Et là une très bonne surprise nous attend. Le bus n’a pas vraiment de fauteuils, mais plutôt des couchettes très confortables où nous pourrons dormir cette nuit sans trop de soucis.
Bus Pleiku – Danang : 180000d/p, bus couchettes (de nuit)
25 mai 2017
Et l’arrivée à Danang ne démentira pas. Nous nous réveillons peu avant l’arrivée et plutôt en forme. Bon ce n’est pas le même sommeil que dans un lit mais nous nous sentons reposés quand même. Une fois à Danang, qui n’a pas grand intérêt, il nous faut trouver un bus local qui nous amènera à Hôi An, notre destination finale. Et comme par magie, un petit bus jaune nous hèle. Il va à Hôi An pour 40000 dôngs par personne. Cela aurait pu être négocié, mais nous venons d’arriver au Vietnam, il est 6h du matin et le prix n’est pas exorbitant non plus (un peu moins de deux dollars chacun).
Nous nous asseyons donc au fond du bus, rejoints rapidement par une vietnamienne qui va vendre ses produits à Hôi An. Elle nous gratifie d’une démonstration de découpage d’ananas. Une douzaine d’ananas découpés en moins d’une heure pour être prêts à manger, dans un bus qui secoue, on sent le coup de main ! D’ailleurs nous en profitons pour déguster un de ses fruits, excellent !
Arrivé à la station de bus de Hôi An, il faut trouver une guest house. Après un premier essai chez notre premier choix, complet, il a fallu se rabattre sur notre second choix, le Red Ceramic Homestay.
Chambre basique, salle de bain basique, pour un prix modique comprenant le petit déjeuner, cela nous va très bien. Les affaires déposées, une douche prise, nous décidons d’attaquer la ville à pied. Et les premières impressions sont plutôt bonnes. Une ville propre, bien aménagée, et malgré une circulation de deux roues assez dense, c’est assez calme.
Nous arrivons ensuite au coeur de la vieille ville, classée au patrimoine de l’Unesco, et cela se voit. Les véhicules motorisés (scooters et voitures) ne sont autorisés que de 11h à 15h, et c’est tant mieux ! La vieille ville est magnifique, avec des bâtiments coloniaux et chinois extrêmement bien conservés. Bon la ville est assez touristique, mais c’est le cas des sites de qualité. Petites boutiques, restaurants, marché, vendeurs de tout et n’importe quoi, tout y est ! Le cadre est vraiment joli, et pour une première balade dans la ville, nous sommes comblés. Un petit déjeuner rapide dans un attrape touristes nous rappelle qu’il ne faut pas relâcher notre vigilance et garder nos habitudes alimentaires : bon, pas cher, local.
Nous décidons ensuite de retourner faire un petit somme à la guest house, puisque les scooters ont repris leur droit sur la ville et que tout de suite, c’est moins agréable.
Après cette sieste, nous planifions nos trois jours de visites, et cet après midi, nous continuerons notre découverte de la vieille ville. Nous dinerons ensuite au marché et en profiterons pour gouter la spécialité locale, le Cao Lau. Il s’agit de grosses nouilles courtes, mélangées à des légumes et assaisonnées de lemongrass, de menthe et de sauce (avec normalement du porc, du poulet ou du boeuf). Un délice ! Une fois nourris, il s’agit de retourner à la guest house pour une bonne nuit de sommeil.
26 mai 2017
La visite de la vieille ville est bonifiée en entrant dans certaines maisons traditionnelles ou spéciales. Un pass (120 000 dôngs) permet de visiter 5 sites parmi les nombreux coins que recèle cette ville.
Après un petit déjeuner « sandwich omelette », nous prenons cette fois des vélos pour aller à la vieille ville. Tôt le matin, nous évitons la cohue des touristes de la fin d‘après midi, et c’est à ce moment là qu’il faut profiter du lieu. Nous commencerons par la visite de la maison commune de la congrégation chinoise de Fujan (ouf !), une maison ancienne qui servait de salles de réunions, et qui a été transformée en temple chinois. Une très jolie bâtisse. On peut même y faire des voeux et les accrocher à de l’encens un peu partout dans le temple.
Nous continuons avec un second site, la maison Tan Ky. Une des plus anciennes et plus jolies maisons traditionnelles de la ville, toujours habitée.
Nous décidons ensuite de passer sur l’autre rive et de voir ce qui s’y passe. Toujours touristique mais moins fréquenté, et avec des restaurants pratiquant des prix corrects. Nous nous arrêtons pour un café vietnamien, puis nous décidons de retourner tranquillement à la guest house pour un petit repos et un petit travail blog/photos.
Reposés, nous enfourchons nos montures pour aller manger dans la vieille ville, au Hi Restaurant. Une petite échoppe qui ne ressemble à rien, mais qui deviendra notre cantine. Excellent, copieux, pas cher et un service avec un sourire sincère, il ne nous en faut pas plus. Nous partageons un Cao Lau et un «Banh Xeo Chay », une sorte de pancake de riz aux épices, qu’il faut rouler dans une feuille de riz et mélanger à des herbes. Le tout trempé dans une sauce épicée, un délice.
Contents d’avoir trouvé un endroit sympa pour la suite, nous reprenons les vélos direction Kim Bong, un village sur l’ile de Cam Kim. La balade en vélo est vraiment agréable, et le village n’est pas vraiment touristique. Pourtant, les paysages de rizières sur fond de montagnes sont plutôt sympas à découvrir. Bon les rizières sont à cette époque en cours de plantation, mais voir ces vietnamiens préparer ce qui leur permettra de vivre le reste de l’année mérite un petit détour.
Nous retournerons ensuite à la guest house pour une petite bière en terrasse, avant de reprendre les vélos et de découvrir la vieille ville envahie de touristes. Rien à voir avec la journée ou la veille au soir. Nous sommes vendredi, ou bien peut être un jour férié, mais le nombre de touristes asiatiques est impressionnant. Nous ferons un passage au puits Ba Le, dont l’eau est traditionnellement utilisée pour la cuisson du Cao Lao. Une tradition encore respectée par la plupart des habitants.
Nous décidons ensuite d’aller sur l’autre rive, bien moins fréquentée et aussi agréable, puis à l’heure du diner, de retourner au Hi. Soupe de nouilles pour Emie et Cao Lau au porc pour moi (première fois en quatre mois que je mange du porc…), tout est excellent.
Rassasiés, c’est le coeur léger que nous reprenons la route pour la guest house et une bonne nuit de sommeil.
27 mai 2017
Le petit déjeuner classique pain et oeufs pris, nous prenons les vélos pour arriver tôt dans la vieille ville et visiter la maison commune de la congrégation chinoise de Canton (re-ouf !), une autre maison traditionnelle chinoise transformée en temple. Atypique, limite kitch, mais intéressant à voir.
La visite terminée, nous allons prendre notre petit café vietnamien de l’autre côté de la rive. Puis direction Tra Que, un petit village dont la spécialité est de cultiver des fruits et légumes sans pesticides, sans OGM. Les petits champs travaillés montrent que même au Vietnam, réputé pour ces plantations aux produits chimiques, il est possible de cultiver autrement.
Le village étant en direction de la plage, nous ne nous privons donc pas pour faire un kilomètre de plus et voir la mer de Chine. Un petit marchandage pour le parking vélo (obligatoire !), et nous passons de 40000 d à 10000 d en moins de vingt secondes. La plage est plutôt sympa, pas trop bondée, et même s’il ne fait pas très beau, il fait bon et les vagues nous appellent. Un petit plouf qui nous rappelle l’Océan Atlantique et ses grosses vagues.
Même si ce n’est pas la plage paradisiaque de Koh Rong Samloem, c’était plutôt sympa de buller une petite heure le temps de sécher sur le sable, à regarder les touristes asiatiques se prendre en photo dans des situations pas du tout naturelles.
Le retour par le village est très agréable, et nous décidons d’aller déjeuner au Hi, notre cantine. Cao Lao au porc, rouleaux de printemps aux légumes et Banh Xeo Chay, nous repartons à la guest house le ventre plein, avec une envie de sieste.
Malheureusement, la sieste sera légèrement retardée, puisqu’impossible d’ouvrir la porte de notre chambre. Nous devrons attendre l’arrivée d’un serrurier et sa réparation. Bon, la sieste a quand même fait du bien et nous repartons reposés à la vieille ville, terminer nos visites.
Sur le chemin, nous nous arrêterons au stade puisqu’un match de foot officiel a lieu. Ce sont des jaunes contre des jaunes, mais le jeu est plutôt agréable à regarder. Le niveau est à peu près celui de notre bas niveau régional bourguignon, et l’ambiance dans les tribunes est comme dans cette région, moqueuse mais sympa.
Nous continuons notre chemin sans connaître le score final et nous arrivons à la chapelle de la famille Tran, une maison ancienne à l’architecture mélangeant les influences chinoises, vietnamiennes, et japonaises. La maîtresse de maison nous fait la visite, sans oublier de nous faire passer par une petite boutique bien entendu.
Enfin, nous décidons de terminer avec le pont japonais, un des incontournables de la ville. Construction très ancienne et renfermant un temple, le pont est très joli et mérite le détour.
La fin de soirée sera passée de l’autre côté de la rive pour éviter les groupes de touristes asiatiques, afin de prendre un petit apéritif et manger une dernière fois au Hi qui nous aura accueilli avec ses bons plats tout au long de notre séjour. Emie y prendra une soupe de nouilles blanches, et je tenterai encore de la viande avec le « Com Ga », du poulet avec du riz cuisiné. Une nouvelle fois contents du repas, il est temps de rentrer se coucher, demain nous quittons Hôi An pour Hué, une cité impériale.
Notre Homestay à Hôi An : le Red Ceramics Homestay, 10$ avec le petit déjeuner, chambre basique avec salle de bains à l’extérieur de la chambre mais non partagée. Pas cher, un bon petit déjeuner (sans boisson) et des hôtes très souriants et serviables, le séjour y a été bon.
Location de vélos : 20 000d/p
Pass vieille ville avec 5 visites : 120 000d/p (attention nous avons été contrôlés une fois dans la vieille ville)
Bonne adresse : Hi Restaurant sur l’autre rive. Pas de déco, pratiquement en mode street food, les plats sont bien cuisinés et moins chers que dans la vieille ville. À ne pas manquer !
Bus Hôi An – Hué : 5$/p
28 mai 2017
Nous disons donc au revoir à notre première étape vietnamienne, qui il faut bien le dire aura été une très belle entame de séjour. Direction désormais Hué, et après 4 heures de bus couchettes (même le matin nous avons droit au confort maximal !), nous arrivons dans cette ancienne capitale sous la grisaille et le crachin. Un véritable temps à la dijonnaise qui ne nous manquait pas vraiment. En effet, c’est la première fois en quatre mois que nous avons ce genre de pluie fine et régulière. Bon cela ne nous empêchera pas de faire ce que l’on a à faire aujourd’hui, et après avoir pris nos quartiers, nous allons dans un boui boui manger un morceau. Ce n’est pas la panacée, la nourriture n’étant pas terrible. Nous y rencontrons un français, un ancien qui vit à Hué plusieurs mois dans l’année et qui nous parle un peu de ce pays. Il nous donne également quelques conseils sur la suite de notre voyage au Vietnam.
Nous quittons le restaurant et notre nordiste pour aller visiter la principale attraction de Hué, la cité impériale, toujours sous le crachin.
Nous arrivons d’abord à une exposition de vestiges de la guerre du Vietnam. Des avions, des hélicoptères et des chars américains saisis lors de la victoire des vietnamiens dans ce conflit sont ainsi exposés devant la cité impériale.
Puis nous entrons dans la cité proprement dite. Les influences chinoises dans l’architecture y sont très présentes, et malgré la grisaille, le lieu est agréable.
Les temples succèdent au palais et au théâtre, puis les différentes résidences des empereurs vietnamiens nous donnent un aperçu de la puissance et de la prospérité dans laquelle ils vivaient à cette époque.
Alors il faut quand même ruser pour éviter au maximum les bus de touristes asiatiques, allant n’importe où et parlant très fort dans les endroits sensés être calmes. Ils sont plutôt bons touristes par contre quand il s’agit de payer des sommes astronomiques pour prendre des photos déguisés en mandarins sur un trône impérial. Bref, bien que ce soit un peu pénible, c’est une autre culture, ne jugeons pas !… Mais c’est pénible. Mais ne jugeons pas…
Une fois la visite terminée, nous nous dirigeons vers la guest house pour voir ce que nous pourrions faire le lendemain. Nous avions en effet prévu une randonnée dans un parc national assez difficile d’accès, et le temps incertain pourrait bien changer nos plans. Verdict avec les conseils de notre hôte, il faut attendre demain matin pour en savoir un peu plus.
Nous allons ensuite diner dans un restaurant qui avait l’air plutôt correct, et encore une fois nous ressortons déçus. Décidément, nous sommes bien loin de Hôi An et de sa gastronomie si appréciable !
Nous nous rabattrons enfin sur des petits gâteaux achetés au supermarché pour nous remettre du baume au ventre avant d’aller nous coucher.
29 mai 2017
Après quelques discussions, le temps étant très incertain, nous décidons d’annuler notre sortie au parc national de Bach Ma. Pour passer la journée, nous louons tout de même un scooter pour aller visiter les environs de Hué, en espérant passer entre les gouttes.
Nous commencerons par le tombeau de l’empereur Tu Duc. Rappelant la cité impériale et ses constructions d’influences chinoises, ce tombeau est constitué de plusieurs bâtiments dans un joli petit parc.
Il y a également les désormais traditionnels touristes asiatiques, et même une classe en sortie scolaire. Le site étant plutôt étendu, nous ne croiserons pas tant de monde que cela et la visite est agréable.
Ressortis, nous reprenons le scooter pour aller aux anciennes arènes des empereurs. En piteux état et non accessibles, nous ne verrons que l’entrée. Après ce flop, nous décidons de nous diriger vers un village environnant, où la réplique du pont recouvert japonais de Hôi An trône dans un paysage de campagne. Une vingtaine de kilomètres plus tard, nous arrivons au village et effectivement, c’est plutôt sympa de retrouver cette construction sans la foule et les boutiques de souvenirs.
Le retour à l’ancienne capitale nous permet d’aller voir ensuite la pagode Thien Mu, rendue célèbre par les contestations contre l’empereur en 1963 et anticommunistes en 1980.
L’heure tourne et il est temps de se trouver un petit quelque chose à manger. Nous décidons de tenter un restaurant végétarien, mais soit il a disparu, soit nous ne sommes pas assez futés pour le retrouver ! Après une demi-heure de recherches, nous décidons de trouver autre chose, et comme par magie, un autre végétarien arrive sur notre route. Il se trouve dans un hôtel assez luxueux et nous ne nous faisons pas trop d’illusions sur les prix. Et pourtant… Moins cher que ce que nous avons trouvé à Hué jusque là, nous tentons le coup. Bingo ! La nourriture est excellente, travaillée, bien présentée, et très bon marché. Nous avons enfin trouvé notre cantine à Hué. Une fois repus et comblés, nous allons rendre le scooter et faire une sieste à la guest house. Avant bien entendu de ressortir pour une petite Huda, la bière locale, et un nouvel excellent repas au végétarien de midi.
Un petit film avant de se coucher, et la journée bien remplie touche à sa fin. Demain, nous changeons d’air pour le parc Phong Na Khé Bang et ses grottes réputées.
Notre guest house à Hué : le Ngoc Binh Hotel, 205 000d pour une chambre double avec salle de bains et petit déjeuner copieux et complet. Le propriétaire est de très bon conseil et compétitif sur les tarifs de scooters (4$ la journée) et de bus. Très propre.
Une bonne adresse : le restaurant végétarien du Park View Hotel. Ne pas se laisser influencer par la classe des lieux, les prix sont très bas et la cuisine est excellente et travaillée. Vraiment une très bonne adresse !
Entrée Cité Impériale : 150 000d/p
Entrée tombeau Tu Duc : 100 000d/p
Location scooter journée : 92 000d + 20 000d d’essence
Bus Hué – Phong Nha : 140 000d/p
30 mai 2017
Le bus pour Phong Nha n’étant qu’à 14h, nous passons la matinée à aller poster notre courrier, se balader dans le petit parc le long de la rivière des Parfums, boire un café puis déjeuner au végétarien que nous connaissons bien.
De retour à la guest house, nous n’avons pas à attendre longtemps puisque le bus arrive même en avance et après 4h30 de trajet, nous arrivons à Phong Nha. Petite bourgade, assez touristique mais très charmante, au pied de petites montagnes, nous nous y sentons bien d’emblée.
Nous prenons nos quartiers au Mountain View, où nous sommes très bien accueillis (bouteille d’eau et bananes offertes) puis allons trouver à diner. Nous mangerons une soupe de nouilles aux légumes et un Banh Khoai, puis il est temps d’aller se coucher. Demain il faut se lever tôt pour éviter les bus touristiques à la visite des grottes du parc !
31 mai 2017
Lever tôt, bon petit déjeuner, le beau temps revenu, c’est motivés que nous partons à l’assaut des grottes de Phong Nha et Tien Son. Nous avions tout d’abord prévu d’aller explorer la plus grande grotte du monde, Son Doong. Pour cela, une expédition de plusieurs jours est nécessaire, nécessite 3000$ et est limitée à 400 personnes par an. Du coup nous nous rabattons sur les attractions touristiques des gens normaux comme nous. Il faut prendre un bateau, et surtout trouver des passagers pour partager les frais. Nous sommes les seuls touristes occidentaux et après une bonne demi-heure d’attente, une famille vietnamienne sympathique nous accueille sur leur bateau. La balade sur la rivière est très agréable, dans un cadre magnifique.
Nous arrivons ensuite à la grotte de Phong Nha qui se visite sur la rivière souterraine, et là c’est un peu l’embouteillage de bateaux.
Pourtant, c’est encore supportable, les moteurs sont coupés et tout se fait à la rame. Et malgré leur réputation de gens très bruyants, les touristes vietnamiens qui nous accompagnent sont assez calmes. La grotte en elle-même est grandiose. Les éclairages mettent en valeur tous les points d’intérêts, et nous pouvons alors dire que c’est la plus belle grotte que nous n’ayons jamais vue, pour le moment.
Nous descendons ensuite du bateau pour aller visiter la grotte de Tien Son toute proche. Toute proche, mais il faut encore grimper les 330 marches qui nous séparent de l’entrée ! Cela nous rappelle le Myanmar et toutes ces marches que nous avons avalées…
L’effort est récompensé par une grotte toute aussi magnifique que la précédente. Moins charmante car sans rivière qui la traverse et quelques dégâts, mais l’histoire est aussi passée par là. En effet, pendant la guerre du Vietnam, l’armée Nord Vietnamienne utilisait cette grotte comme hôpital et cache d’armes, et les Américains ont largement bombardé la zone. Du coup, des énormes stalactites sont tombées et certaines sont restées dans des positions pas naturelles. Ce qui n’empêche pas le site d’être exceptionnel, d’autant qu’il est très peu visité. Comme à leur habitude, les touristes asiatiques préfèrent aller vite et ne faire que la grotte de Phong Nha. Tant mieux pour nous !
La matinée se termine par un retour en bateau tout aussi agréable, puis un déjeuner à base de riz, tofu, et soupe de nouille aux légumes. Nous décidons ensuite d’aller faire une sieste et de rester une nuit de plus afin de profiter de l’endroit sans trop se presser.
Après un repos qui nous montre que nous traversons une petite période physiquement moins bien, nous travaillerons un peu sur le blog, les photos, puis nous irons boire une petite bière. Un diner composé de nems végétariens et d’un Banh Khoai, puis retour à la guest house pour une grosse nuit de sommeil. Nous en avons besoin et demain nous attend une journée scooter !
1er juin 2017
Toujours dans l’optique de ne pas arriver en même temps que la cohue des touristes vietnamiens, nous nous levons tôt et après le petit déjeuner, c’est cette fois en scooter que nous explorerons les environs. Notre objectif, la grotte du Paradis. Dès la sortie de Phong Nha, nous évoluons sur une route magnifique, avec des paysages superbes. Le ciel est bleu, les montagnes vert émeraude, et la route très agréable.
Une vingtaine de kilomètres plus tard, nous arrivons à l’entrée du site. Après avoir acquitté le parking (5000 d), il nous faut ensuite marcher jusqu’à l’entrée de la grotte. Une grosse demi-heure et une belle montée nous donnent bien chaud, et l’arrivée à la grotte nous fait plaisir. Non seulement il y fait frais (un peu comme dans toutes les grottes…), mais en plus la grotte est gigantesque. Gigantesque et magnifique. Les points d’intérêts sont sublimés par un éclairage avisé, et l’aménagement de la grotte permet d’y évoluer facilement.
Et même si nous sommes parfois arrêtés par des Vietnamiens pour faire quelques selfies, le site est loin d’être bondé.
Arrivés au bout, il faut désormais faire demi-tour et c’est une autre facette de la grotte que nous voyons au retour.
Bon il y a également les bus de touristes à casquettes qui sont arrivés avec leurs guides parlant dans un haut-parleur, mais nous ne les croiserons qu’à la fin. Ouf ! À une heure près nous étions dans le brouhaha incessant, alors que la visite d’une grotte comme celle du Paradis mérite un peu de calme pour en apprécier toute la grandeur.
Il faut désormais retourner à la chaleur écrasante pour effectuer notre petit marche de 2 ou 3 km dans la forêt afin de retrouver notre monture.
Nous décidons de reprendre la même route pour revenir à la guest house et s’arrêter prendre quelques photos.
Le bus de nuit que nous prendrons pour aller à Tam Coc n’arrivant qu’à 21h, nous passerons l’après midi à déjeuner, boire du café et travailler sur la suite des évènements. La fatigue se fait sentir, puisqu’en effet j’ai passer une partie de la nuit aux toilettes. Pas parce que c’était plus confortable, mais pour des problèmes intestinaux (la chiasse pour être clair !).
Notre bus arrive enfin, et comme attendu il s’agit d’un sleeping bus avec des couchettes confortables. À l’arrêt suivant, une responsable d’une agence de réservation vient me voir pour m’annoncer que quelqu’un a réservé la place que j’occupe (les places ne sont pas numérotées ça sent l’embrouille) et me demande d’aller au fond du bus. Il n’y a pas de place de libre au fond, puisqu’une femme d’une certaine corpulence prend une place et demie. Hors de question que je passe la nuit sur une demie couchette, surtout après la nuit dernière.
Quand en plus la responsable m’annonce que c’est parce que la personne qui monte est vietnamienne et qu’elle ne veut pas être à côté d’une occidentale, la réponse fuse, ce sera non. La responsable est choquée et surprise que je puisse refuser, mais n’insiste pas. Le petit vietnamien monte dans le bus et va au fond. Il n’en est pas mort, enfin je crois…
Notre guest house à Phong Nha : le Mountain View, 200 000d la chambre double avec salle de bains et petit déjeuner copieux et complet. Très bon accueil et propriétaire et personnel aux petits soins. Corrects même puisque pour la première fois, nous avons été remboursés d’une partie de la location de scooter, ne l’ayant utilisé que le matin. Et sans rien demander ! Vraiment un bon séjour dans cet hôtel.
Location de scooter à la journée (au Mountain View) : 100 000d, essence pour aller à la grotte du Paradis 20000d.
Bateau + grottes de Phong Nha et Tien Son : Bateau (45000d/p avec le bateau complet), Phong Nha (150000d/p) et Tien Son (80000d/p)
Grotte du Paradis : 250000d/p (parking scooter 5000d)
Bus Phong Nha – Tam Coc (de nuit) : 200000d/p
2 juin 2017
Le trajet est passé vite. J’ai bien dormi, Emie un peu moins.
Arrivés à Tam Coc vers 5h, nous trouvons une seule guest house ouverte. N’étant pas notre choix, nous ne poserons pas nos bagages ici mais les gérants nous laissent quand même finir la nuit sur les canapés du bar. Sympas !
À 6h30, nous nous dirigeons vers le Ha Trang, où le gérant nous accueille plutôt sympathiquement, et nous montre une chambre que nous prenons. Simple, et même si à part les draps changés elle n’a pas été nettoyée depuis le dernier passage, nous ne restons qu’une nuit et ce sera très bien. Nous louons également des vélos après le petit déjeuner car nous avons prévu de partir tôt à l’embarcadère de Ben Thuyen. Vous l’aurez compris, toujours dans l’optique d’éviter nos amis touristes vietnamiens. La route est extrêmement jolie, les rizières qui bordent la route sont en cours de récolte. Les paysans (ou plutôt les paysannes car il y a bien plus de femmes que d’hommes qui travaillent dans les champs) mettent carrément le riz et la paille à sécher sur la route !
Après 4 ou 5 km de pédalage dans ce superbe cadre, nous arrivons à l’embarcadère de Ben Thuyen. Nous y sommes seuls, et nous trouvons une barque qui nous amènera sur la rivière au milieu de ce que les gens appellent la « baie d’Halong terrestre ». La petite rameuse (oui ce sont également les femmes qui rament ici…) nous conduit donc pendant une heure et demie sur cette rivière, au milieu d’un paysage de carte postale, traversant des grottes pleines de chauve-souris (je prendrai un malin plaisir à les faire s’envoler en les aveuglant avec ma lampe…), le tout sous un ciel bleu sans nuages.
Une fois revenus à l’embarcadère, nous reprenons les vélos pour aller visiter la pagode Bich Dong située à moins de 500m. Sans prétention, jolie, le tout petit détour pour y aller en valait la peine.
C’est le milieu de la matinée et nous nous dirigeons ensuite vers Trang An, un site d’intérêt à une dizaine de kilomètres de là, de l’autre côté de Tam Coc. La route y est un peu moins jolie, les constructions prenant le pas sur les sites naturels, notamment de grosses cimenteries au milieu des falaises. Falaises d’ailleurs que ces cimenteries n’hésitent pas à détruire. Bref, nous sommes au Vietnam, et l’environnement passe bien après le business.
Arrivés à Trang An, nous sommes surpris car il s’agit en fait d’un embarcadère qui permet de faire… un tour en barque ! Rien autour à part des parkings, des bus qui arrivent, et des bateaux qui se succèdent sur la rivière. Nous faisons directement demi-tour pour aller déjeuner.
De retour à la guest house, une petite douche et nous descendons au restaurant du Ha Trang. Et là le sketch commence. Après une grosse demi-heure d’attente, on vient prendre notre commande alors qu’il n’y a que trois tables. Jusque là c’est tolérable. Nous prenons des nouilles sautées aux légumes, un plat que nous connaissons par coeur. Quelques minutes plus tard, on nous apporte nos assiettes et là c’est le scandale. Pour un prix plus élevé qu’ailleurs pour ce genre de plat, nous héritons de nouilles instantanées (genre Bolinos) sans sauce, mélangées à de la salade verte. Bon il nous est déjà arrivé d’avoir des plats simplistes ou mauvais, mais là nous avons touché le fond. Surtout pour le prix. Ayant quand même faim, je mange la moitié de mon assiette en me jurant de ne payer que ce que ça vaut, c’est à dire pas grand chose. Emie renvoie directement l’assiette sans y toucher.
La mère de la gérante passant par là, je lui demande où sont passés les légumes et elle ne répondra même pas, prétextant ne pas parler anglais. Apparemment elle ne connaît que les chiffres en anglais…
Au moment de payer, je ne donne que ce que les plats méritent et je le justifie en disant que c’était une honte de nous avoir servi des plats comme ça. Pas contente et même insultante dans sa façon de nous parler, la gérante n’aura que ça et rien d’autre, tant pis pour elle.
En retournant à la chambre, le gérant (pas encore au courant du problème) nous rend notre linge propre. Là c’est la goutte d’eau. Le linge est roulé en boule dans un sac. Du jamais vu.
Une fois remontés, nous décidons de quitter cette guest house, de se faire rembourser le bus que nous avions réservé pour le lendemain et de ne rien donner d’autre.
Plus de cinq mois de voyage en Asie du Sud Est et c’est la première fois que nous nous sentons considérés uniquement comme des machines à sous, uniquement là pour payer le plus possible et c’est tout.
Nous prenons donc une chambre à la guest house d’à côté, moins chère et de même gamme, c’est à dire la salle de bains pas nettoyée. Bon, pour une nuit…
Nous reprenons ensuite des vélos pour nous calmer un peu, et surtout pour grimper le Hang Mua.
Environ 500 marches à monter, mais quel spectacle tout en haut ! Une vue extraordinaire sur les rizières, la rivière et les montagnes alentours nous donne une bonne raison de s’extasier. Bon nous ne sommes pas seuls et pour une fois, ce sont des touristes occidentaux qui nous choquent un peu. Le mont est en fait surmonté d’un temple, sacré. Ce qui ne les empêchent pas, filles et garçons, d’être à moitié à poil et de piétiner les offrandes pour faire la plus belle photo. Allez c’est peut être nous qui devenons des vieux cons !
Après avoir profité du paysage, il est temps de redescendre, de retourner à l’hôtel et de manger un morceau. Nous tentons le restaurant de la guest house mais nous repartirons encore déçus. Pour le prix, tout était mauvais et peu fourni. Fatigués de se plaindre pour la journée, nous ne dirons rien et iront nous coucher dépités.
Notre première guest house : le Ha Trang, à éviter absolument !!!! Le restaurant par contre… est à éviter absolument !!!!
Notre deuxième guest house à Tam Coc : Le LionKing Hostel, 9$ la chambre double avec salle de bain, correcte, sans plus. Le personnel est sympa même si une seule personne parle anglais, le restaurant est à éviter.
Petit conseil aux voyageurs désirant visiter la région : nous pensons que loger et manger à Tam Coc n’est pas une bonne idée. Il n’y a que très peu de choix d’hébergements, de restaurants, il n’y a pas de street food et les prix plutôt élevés pour la région ne sont en aucun cas justifiés par la qualité du service ou de la nourriture. Peut être vaut-il mieux aller à Ninh Binh, à une dizaine de kilomètres, et louer un scooter pour venir dans la région…
Tour en bateau : 200 000d
Location vélos : 40 000D la journée
3 juin 2017
Nous quittons Tam Coc ce matin très tôt pour nous diriger sur l’île de Cat Ba. Un bus nous amène à l’embarcadère de Haïphong, puis nous prenons un bateau pas très confortable, pas très rapide, mais très bruyant et très polluant. Arrivés à un petit port sur l’île, il nous faut reprendre un bus pour aller à la ville de Cat Ba.
Une fois arrivés, notre mission sera de se trouver un hébergement. En effet, pas beaucoup de choix sur les sites en ligne et la plupart sont complets. Bon les hôtels ne manquent pas dans cette ville hyper touristique, mais nous allons apprendre que les vietnamiens sont en vacances, le tout combiné au week end, et que tous les hôtels ont été pris d’assaut. Nous déambulons dans la ville au son des « no rooms » ou « full », et par hasard, une femme nous invite à voir une chambre au dessus d’une boutique. Ce n’est pas un hôtel, mais la chambre est très correcte et dans notre budget. Nous n’hésitons pas !
Les bagages déposés, la douche prise, nous nous mettons en quête d’un déjeuner. Nous retentons des nouilles aux légumes dans un des restaurants les plus abordables, mais la qualité n’y est pas. Nous réessaierons pour le petit déjeuner en nous disant qu’il est impossible de rater une omelette…
Une grosse sieste s’imposait après le long trajet, et nous ne nous sommes pas fait prier !
Reposés, il nous fallait organiser nos deux jours sur l’île. Location de scooter pour le lendemain, réservation d’une excursion en kayak pour le surlendemain, informations sur les bus pour Hanoï pour le départ, tout est calé. Ayant mangé tard, nous nous rabattons pour ce soir sur un petit stand de crêpes sucrées. Bananes, chocolat et lait concentré, nous nous régalons et nous sommes calés pour la soirée. Il est donc temps de retourner dans notre petite chambre de bonne et de nous coucher.
4 juin 2017
Nous nous levons une nouvelle fois aux aurores, toujours dans notre objectif premier : arriver avant la cohue sur les sites à visiter. Un petit déjeuner rapide, récupération du scooter, et nous voilà partis pour le parc national de Cat Ba. Une petite randonnée de deux heures environ nous attend pour arriver au point culminant de l’île. Nous nous apercevons alors que nous n’avons pas la même notion de parc national et de protection des sites naturels, puisque la randonnée se passe en fait sur un chemin bétonné, au milieu de la forêt où nos amis vietnamiens ne s’embarrassent pas de mettre leurs déchets à la poubelle. Nous montons donc la montagne, sans croiser trop de monde, et nous arrivons au bout de trois quarts d’heure en haut. La vue y est magnifique et le paysage de montagnes verdoyantes est exceptionnel.
Après avoir profité de la vue, nous redescendons et cette fois nous croiserons des visiteurs locaux venus en nombre. Familles, groupes, nous les avons entendus avant de les voir. Fidèles à eux-mêmes ils ont les mains prises par des boissons sucrées, des glaces, et portent des chapeaux ou t-shirts achetés à la boutique du parc. Ils dépensent sans compter !
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la grotte Trung Treng. Et là c’est une chose exceptionnelle que nous découvrons. Une grotte bétonnée, du sol au plafond. Seules quelques stalactites ont été conservées « intactes », le reste étant sous une couche de ciment. Du jamais vu !
Une fois sortis de cette curiosité, direction le Fort Canon, sur les hauteurs de Cat Ba.
Il s’agit de vestiges de la guerre du Vietnam transformés en musée à ciel ouvert. Canons d’artillerie anti-aérienne, tunnels, bunkers, nous découvrons un peu ce qu’utilisaient les vietnamiens pour se défendre contre l’aviation américaine dans les années 60-70.
Il est l’heure ensuite de manger et trouvons un restaurant où nous avions vu des locaux s’y entasser la veille au soir. Pas trop cher, et enfin de bons plats, nous avons trouvé notre cantine à Cat Ba !
La fatigue se faisant sentir et la chaleur écrasante ne permettant de rien faire, nous retournons à la chambre pour une petite sieste.
Reposés, nous reprenons le scooter pour aller faire un petit plouf à la plage Cat Bo 2. Ce ne sont pas les plages de Koh Rong Samloem, mais c’est plutôt agréable de se baigner dans un cadre comme celui-là.
Du moins jusqu’à 16h00 exactement. L’heure à laquelle les bus de casquettes blanches investissent les lieux. Mégaphones, hurlements, la détente est terminée. Nous restons quand même pour voir comment nos amis se délassent à la plage mais nous avons la surprise de voir qu’en fait, ils y viennent faire des jeux de kermesse. Colonnes pour faire les équipes, micro pour l’animateur, les jeux se succèdent et le bruit est assourdissant.
En ayant assez vu, nous repartons pour rendre le scooter et prendre une douche. Direction ensuite notre nouvelle cantine pour une soupe de nouilles et des nems aux légumes, et la journée touche à sa fin. Il faut bien se reposer car demain, nous avons une grosse journée kayak qui nous attend.
5 juin 2017
Debout de bonne heure, de bonne humeur et en forme, le petit déjeuner à la cantine de Cat Ba englouti, c’est avec la pêche que nous nous rendons au rendez-vous pour notre journée kayak.
Nous avons préféré choisir une excursion sur la baie de Lan Ha plutôt que sur la baie d’Halong pour deux raisons. Le prix, plus abordable que sur Halong, et surtout la tranquilité. Halong est totalement submergée de bateaux touristiques qui enlève le plaisir de se régaler du paysage. La baie de Lan Ha, elle, est très peu visitée et le paysage est similaire.
L’agence que nous avons choisie emploie des occidentaux anglophones, et notre groupe sera uniquement composés d’anglais, nous nous sentons donc un peu seuls. Surtout que tout ce petit monde parle très vite, sans articuler, et avec des accents différents (anglais, écossais, américain). Il est très difficile de suivre leurs conversations et ce sera compliqué d’échanger. Tant pis, nous sommes surtout là pour en prendre plein les yeux aujourd’hui.
Et dès le départ, nous sommes plus que satisfaits. Le bateau que nous prenons pour rejoindre les kayaks passe dans la baie et les paysages sont juste exceptionnels. Nous arrivons aux kayaks et après quelques recommandations du guide, nous partons à la conquête de la baie.
Nous pagayons en tandem pendant deux heures le long des pitons rocheux et des villages flottants de pêcheurs, et nous ne savons pas où donner de la tête. Nous ferons même une pause baignade dans un lagon. L’endroit est magnifique, calme, et c’est du pur plaisir.
Nous retrouvons ensuite le bateau pour le déjeuner, et la nourriture est carrément excellente. Riz, tofu, rouleaux de printemps, ananas, légumes. Nous aurons même droit à des pommes de terre, ingrédient normalement absent de cette région du globe (ou très peu utilisé…).
Repus, pas le temps de faire une sieste. Nous repartons avec les kayaks pour une partie de la baie un peu plus sauvage.
Plus de villages flottants, il n’y a plus que nous, les falaises, et la mer. Arrêts dans des lagunes, petite baignade le long d’une falaise, l’après midi est au moins aussi belle que la matinée.
À aucun moment nous n’avons regretté cette excursion et le retour en bateau dans le soleil couchant est le clou du spectacle.
Nous en profitons aussi pour discuter avec un moniteur d’escalade de l’agence, français celui-là. Nous apprenons avec stupeur qu’il n’a pas de formation dans l’encadrement en escalade et que rien n’est réglementé au Vietnam. Attention donc aux activités à risque telles que l’escalade ou la plongée, il vaut mieux bien se renseigner et même si cette agence est plutôt sérieuse (les moniteurs ont l’air plutôt compétents et consciencieux), pas sûrs que ce soit le cas partout.
Cette belle journée touche à sa fin, et après les remerciements d’usage, nous rentrons gavés de beaux souvenirs à la chambre pour une bonne douche.
Avant de ressortir manger à notre cantine, soupe de nouilles et rouleaux de printemps, arrosés d’une bière Hanoi, puis d’aller dormir, des images plein la tête.
Notre Guest House à Cat Ba : pas de nom, pas d’enregistrement. Juste une chambre avec clim, salle de bains. Plutôt sympa finalement. 300 000 d la nuit, le moins cher que nous ayons trouvé. N’oubliez donc pas de réserver pendant les vacances vietnamiennes ou les weekends si vous ne voulez pas de difficultés à trouver un hébergement ! Même si on peut toujours se débrouiller…ou avoir de la chance.
21 juin 2017
Voilà, la dernière portion de route, c’est pour aujourd’hui. Nous prendrons le petit déjeuner dans un boui boui conseillé par deux jeunes étudiants en agriculture vietnamiens rencontrés dans la rue. Petit détail amusant, ils n’ont jamais quitté le Vietnam et leur projet est de s’installer plus tard en Israël. Pourquoi ? La réponse fuse, parce que les israéliens ont l’air intelligents ! Bon, c’est une raison comme une autre…
Bref, nous attachons ensuite une dernière fois les sacs derrière la bécane, et entamons notre ultime étape. La route n’est pas enthousiasmante, nous traversons des villes où la circulation est dense, et entre ces villes, le traffic ne permet pas de relâcher la concentration. Une dernière pause avant de rentrer dans Hanoï et sa circulation totalement déjantée.
Pourtant, seulement une vingtaine de minutes seront nécessaires pour arriver à notre hôtel, mais ce sera bien suffisant pour passer plusieurs fois près de l’accident. Et ce n’est pas terminé puisqu’une fois les sacs posés, il faut ensuite aller dans la vieille ville rendre le scooter. Et là c’est la même chose en pire puisque les rues sont bien plus étroites. Bon nous arrivons quand même entiers à l’agence et après avoir pris soin d’avoir mis une veste pour cacher les blessures, nous rendons le scooter sans souci.
Pour se remettre de toutes ces émotions et surtout de la fatigue physique et mentale de cette boucle en scooter, nous nous faisons un petit plaisir dans un spa renommé. Soin du visage pour Emie, massage pour moi, cela fait un bien fou de prendre un peu de temps pour s’occuper de son corps.
Le reste de la journée sera ensuite passé à l’hôtel pour se reposer et préparer la suite du voyage. D’ailleurs en nous enregistrant à l’hôtel, le réceptionniste nous fait remarquer à juste titre que notre visa expirait le lendemain, 22 juin alors que notre vol n’est que le 23 ! Nous sommes entrés le 24 mai et pour nous, un mois ou 30 jours de visa, cela nous emmenait au 23 ou 24 juin. Nous ne nous sommes pas inquiétés plus que cela et nous n’avons pas bien regardé la date limite. Bref, après un petit passage à une agence pour étendre le visa d’une journée, l’employée nous informe que cela ne posera pas de soucis et qu’il faut juste dire que le vol était réservé avant la délivrance du visa. Mouais, cela sent l’embrouille à l’aéroport tout ça.
Pour diner, nous trouverons à deux pas de l’endroit où nous sommes un petit resto sans prétention, qui deviendra notre cantine à Hanoï. Vermicelles aux légumes et aux cacahuètes, un plat qui change et qui est excellent. C’est sûr nous reviendrons.
Après ce bon repas et cette bonne nouvelle (trouver une cantine est une mission importante dans chaque étape de notre périple !), nous pouvons tranquillement aller nous coucher.
22 juin 2017
Le petit déjeuner englouti, nous prévoyons la journée pour visiter Hanoï.
Nous commencerons par le musée Hoa Lo, l’ancienne prison militaire de Hanoï construite par les français à l’époque coloniale.
Nous nous apercevons que ces français n’étaient pas des enfants de coeur et que les prisonniers politiques passaient de sales moments. Les condamnations à mort fusaient et la guillotine tournait à plein régime. Ils exposaient même les têtes en guise d’avertissement. Ambiance !
La dernière partie du musée est assez amusante puisqu’elle montre comment les vietnamiens traitaient les soldats américains prisonniers ici pendant la guerre du Vietnam. Le contraste est saisissant, puisque ces soldats américains ont l’air de beaucoup « s’amuser » sur les photos. Il est expliqué qu’ils avaient de bons soins médicaux, que malgré la pauvreté du pays ils mangeaient très bien, qu’ils pouvaient jouer au basket, fêter Noël. Il va sans dire que cela sent la propagande à plein nez et que nous avons quand même du mal à y croire.
Nous continuons avec un passage à une rue plutôt incroyable, Kham Thien Street, puisqu’en pleine ville, cette rue est une voie ferrée encore utilisée. Nous ne verrons pas de train passer mais l’image est assez saisissante, avec des bâtiments d’habitations de part et d’autre de la voie ferrée.
La suite de la visite nous emmène au musée des Femmes. Très intéressant, il montre ce qu’est être une femme au Vietnam, que cela soit chez les Viets ou dans les minorités ethniques, et rend hommage aux femmes qui se sont battues pour l’indépendance du pays puis lors de la guerre du Vietnam.
Nous terminerons, avant de retourner à l’hôtel, par un petit passage au vieux quartier, ce qui nous permettra de repérer l’endroit où nous prendrons le bus pour l’aéroport le lendemain. L’information sera d’ailleurs confirmée par un chauffeur de taxi.
Enfin, il ne nous restera plus qu’à diner à notre cantine (nems, vermicelles aux cacahuètes, bières) et à aller se coucher pour notre dernière nuit au Vietnam.
23 juin 2017
RIEN N’EST FACILE
Notre voyage au Vietnam s’achève aujourd’hui, et ce qui devait être une journée normale de transit s’avèrera un peu plus que cela.
Sacs faits, petit déjeuner pris, nous nous dirigeons à pied vers la station de bus pour prendre le 86 qui va à l’aéroport (30 000 d pour le bus, 230 000 d pour un taxi, pas photo !). À la station, un chauffeur de taxi nous hèle et nous propose ses services. Comme d’habitude, nous refusons gentiment en lui disant que nous attendons le 86. Sa réponse ne nous plaît pas, le bus ne passe pas par là contrairement à ce que nous avait dit hier un de ses collègues. Encore une petite erreur de notre part que nous aurions pu éviter en demandant un second avis. Et oui il faut savoir que dans les pays du sud est asiatique, la plupart des gens préfèrent répondre n’importe quoi à une question, souvent ce que l’on veut entendre, plutôt que d’avouer ne pas savoir. Bref, nous devons maintenant marcher environ un kilomètre et demi pour rejoindre la bonne station sous la chaleur écrasante, et avec les sacs.
La chance nous sourit quand même puisqu’à peine arrivés, le 86 arrive pour nous amener à l’aéroport. Trois quarts d’heure plus tard, nous voici au terminal des vols internationaux pour aller enregistrer nos bagages. Malheureusement le préposé à l’enregistrement fait bien son travail et voit que notre visa est expiré. Il nous demande donc un peu gêné pour nous d’aller au bureau de l’immigration voir ce qu’il convient de faire. Nous sentons l’embrouille arriver.
À l’immigration, un agent regarde nos passeports et sans prendre le temps de nous écouter nous dit juste un mot : « penalty » ! Et il ajoute « money ! ». Le tout aimablement bien sûr. Il nous dit ensuite qu’il faut attendre son chef car il ne peut rien faire. Pas de souci, le chef arrive justement.
Nous lui expliquons notre souci en essayant de négocier. Le visa expire le 22, nous sommes le 23 mais tôt le matin. Il n’a qu’un mot pour nous : « penalty ! ». Et il ajoute « pay money ! ». Nous lui demandons combien et il nous annonce 50$. La boule au ventre et la gorge serrée, nous lui demandons de revoir sa position et d’essayer d’être sympa, c’est pratiquement le prix du visa, juste pour quelques heures. En attendant, une asiatique arrive avec son passeport et apparemment un souci de date de visa également. Le problème est cette fois réglé avec un peu de blanc correcteur et un stylo, le tout en deux minutes, et bien sûr gratuitement. L’agent nous dit ensuite de revenir dans une demie heure. Nous allons donc patienter sur un banc comme des imbéciles en attendant le bon vouloir de l’agent, à ressasser notre erreur et en pestant contre le coût exorbitant que pourrait valoir cette erreur.
Nous retournons donc à l’heure dite au bureau de l’immigration, où l’agent et son chef nous attendent. Le gentil préposé à l’enregistrement des bagages est là également, inquiet de ne pas nous voir revenir. Il va sans dire que le troisième larron de l’immigration nous gratifiera aussi d’un « penalty ! » et d’un « pay money ! », certainement les deux premiers mots que les vietnamiens apprennent en anglais. Mais après une nouvelle négociation, cette fois aidée du préposé à l’enregistrement, nous arrivons à obtenir une autorisation exceptionnelle sans dépenser le moindre dollar. Ouf !
Après un remerciement appuyé à nos interlocuteurs, nous pouvons donc aller enregistrer nos bagages et embarquer.
Embarquement d’ailleurs retardé. Nous en profitons pour dépenser nos derniers dôngs en glaces et en chocolat, et nous assistons à une scène digne d’un film. Six gros bras en costards noirs et oreillettes arrivent pour faire passer un type en fauteuil roulant. Le jeune type est obèse et habillé dans un mix entre MC Hammer et Maître Gims, et passe devant tout le monde escorté par ses gardes du corps. En passant, je demande à l’agent de la compagnie si ce gars est une star de la chanson ou du ciné. Il me répond embarrassé que c’est un boss, un big boss. Ne ressemblant pas du tout à un grand patron, nous en concluons (peut être à tort) que c’est un fils de mafieux ou quelque chose dans le genre.
Bref, l’embarquement suit son cours et nous décollons donc pour Kuala Lumpur en Malaisie.
Après les formalités d’usage, nous nous dirigeons vers l’hôtel que nous avons réservé en métro aérien puis à pied. Avant d’aller nous coucher, nous passons devant un centre commercial immense où Emie repérera un H&M. Le rendez-vous est pris pour plus tard. Nous allons ensuite manger dans un restaurant végétarien du centre commercial, excellent, et allons enfin nous coucher après cette journée pleine de péripéties.
Notre hotel à Hanoï : le Golden Snake Hostel, à Ngo Huyen. 10$ la chambre double très basique, sans fenêtre, avec sanitaires communs et petit déjeuner. Propre, personnel très aimable, le petit déjeuner est correct, rien à dire.
Une bonne adresse : le Noodle and Roll sur Ly Quoc Su. Très bon, pas très cher, plats locaux, n’hésitez pas !
Entrée Musée des Femmes : 30 000d/p
Entrée Prison Hoa Lo : 30 000d/p
Bus 86 pour l’aéroport : 30 000d/p
BILAN
NOS IMPRESSIONS…
OUI MAIS…
En arrivant au Vietnam, nous n’avions pas vraiment d’idées sur ce qui nous y attendait. Les ressentis d’autres voyageurs et ce que l’on nous avait dit au Cambodge et au Laos nous avait mis dans la tête que le Vietnam était un joli pays, mais que les habitants étaient très distants et pas forcément agréables.
Dans le Centre, à Hoi An et Hué, nous avons pourtant pu voir des gens sympathiques, souriants et serviables. La coloniale Hoi An et l’impériale Hué nous ont permis de prendre agréablement la température du pays, dans des villes classées à l’Unesco, et une gastronomie excellente.
La beauté des paysages de Tam Coc restera un très bon moment, mais le clou du spectacle au Vietnam aura certainement été la baie de Lan Ha, où notre journée kayak dans cet endroit exceptionnel restera un des plus beaux de nos souvenirs.
Lors de notre boucle dans le Nord, nous avons certes pu voir des paysages magnifiques, dans les plus beaux également que nous ayons jamais vus, mais aussi une autre mentalité. Très peu de gens y parlaient l’anglais et il a donc été difficile de comprendre et de se faire comprendre, notamment pour la nourriture. Nourriture d’ailleurs très peu variée, où la viande est servie du petit déjeuner au diner sous toutes ses formes. Les gens y sont plutôt agréables, tant que l’on ne fait pas affaire avec eux. Dès que cela touche au tourisme la relation est intéressée et le vietnamien est dur en affaires. Le dông est une des valeurs principales de la société vietnamienne et il ne faut pas s’attendre à ce que l’on nous rende service.
Nous avons également pu nous apercevoir que la discrétion et le respect de l’autre n’étaient pas dans les gènes des vietnamiens. Les gens ici parlent très fort, comme s’ils étaient seuls et à n’importe quelle heure, n’hésitent pas à passer devant tout le monde dans les files d’attentes, mais le pire de tout est sans nul doute leur façon de conduire suicidaire. Ils ne s’occupent ni des autres ni des signalisations et cela peut être un gros point noir dans la visite de ce pays.
Maintenant, nous avons passé un mois formidable ici, à nous régaler des paysages, à apprendre aussi à rire de ce que nous avons vu par rapport au comportement des habitants qui finalement ne sont pas méchants. C’est vraiment un autre monde et c’est très différent de ce que nous avons vécu au Cambodge ou au Laos, où les gens étaient très calmes et ne se faisaient pas remarquer. Cela vient peut être d’ailleurs (certainement même) d’une relation différente par rapport à la religion puisque dans les pays précédents (Myanmar, Laos, Cambodge) le bouddhisme était hyper présent et les habitants très pratiquants. Les vietnamiens eux, ne sont pas croyants et ne sont ainsi pas aussi apaisés par la pratique du bouddhisme.
Bien entendu, nous vous conseillons cette belle destination, mais il faut être capable d’intégrer toutes ces spécificités pour profiter pleinement d’un séjour au Vietnam.
Ce que nous avons aimé :
- la journée kayak dans la baie de Lan Ha.
- les paysages magnifiques du Nord, notamment dans la province de Ha Giang.
- Hoi An, ces bâtiments coloniaux dans la vieille ville, sa gastronomie et son Cau Lao.
- la « baie d’Halong terrestre » à Tam Coc.
- Hanoï, malgré sa réputation de ville polluée (ceux qui disent ça n’ont jamais été à Katmandou !) est plutôt agréable.
Ce que nous n’avons pas aimé :
- forcément en tête, la façon de conduire des vietnamiens, totalement suicidaire et meurtrière. Les chiffres sont d’ailleurs là pour le confirmer (une trentaine de morts par jour sur les routes du pays).
- la non-discrétion exagérée des habitants, parlant très fort notamment au téléphone.
- la restauration exagérément chère et de faible qualité à Tam Coc.
- c’est peut être au Vietnam que nous avons vu le plus de guest houses à la limite de la propreté.
BUDGET…
Soit un budget moyen de 41,80 euros par jour pour 2 personnes.
- Pour l’hébergement, nous nous sommes limités à un budget par nuit de 10$ (230 000d). Nous avons à chaque fois réussi à trouver une chambre double avec salle de bain pour ce prix, mais sur la boucle Nord la propreté était parfois limite, mais supportable pour une nuit.
- Très peu de street food au Vietnam, mais nous pouvions facilement trouver des boui-bouis locaux. Dans le Nord, plutôt difficile de trouver des plats sans viande mais avec un peu de patience, nous trouvions des « buffets » où nous pouvions choisir nos assiettes. Parfois quelques restaurants classiques comme à Hanoï.
- L’activité principale dans le budget aura été la location pour deux semaines du scooter pour la boucle Nord. C’est aussi pour cela que le budget transport est moins important, surtout qu’il faut y compter le train pour aller à Lao Cai. Le kayak à Cat Ba et le trek à Sapa seront les autres postes importants.
Nous étions au Vietnam au mois de juin, fin de la basse saison.
1€ = 27000 d (dong vietnamien) = 1,20$
RANDONNÉES…
TREK DE SA PA (2J/1N)

Un début de trek plutôt difficile, avec pas mal de montées et sur un chemin de terre. La suite est un peu plus aisée, sur un chemin aménagé.

Sur des chemins assez boueux, la marche le long des rizières ne présente pas trop de difficultés. Retour à Sa Pa en scooter (6/7 km).
TREK DE BA BE
Après un peu de bateau, le trek commence dans les rizières et les champs de maïs. La difficulté commence ensuite, avec pas mal de dénivelé et surtout de la boue, beaucoup de boue. Long et difficile, nous étions contents d’arriver pour un retour bateau.