Nous avons passé une semaine à Singapour, ce qui nous a quand même permis de nous imprégner de l’ambiance de la cité-état.
L’impression générale de la ville est que tout est réglé, les gens hyper disciplinés, les rues extrêmement propres, avec peu de circulation et peu de pollution sonore et atmosphérique.
Ce qui nous a également surpris, c’est la quantité de parcs, de verdure et d’endroits où se balader dans un environnement naturel en plein milieu d’une mégapole comme Singapour. Et à quel point tout est signalé, balisé, entretenu à la perfection.
En creusant un peu, nous avons appris que les singapouriens sont conditionnés par les interdictions. Et des panneaux d’interdiction rappellent aux habitants ce qu’ils ne doivent ou peuvent pas faire. Il est par exemple interdit de manger ou boire dans les transports en commun. Il est également interdit de mâcher du chewing gum (d’ailleurs il est interdit d’en vendre) ou de cracher. Lorsqu’il n’y pas d’interdiction les taxes se chargent de diriger les comportements. Pour pouvoir circuler en voiture à Singapour par exemple, il faut une autorisation qui coûte très cher, et les voitures étrangères sont extrêmement taxées. Les amendes encourues en cas d’infraction sont très dissuasives (manger dans les transports peut coûter environ 400 euros d’amende) et la police opère en civil. La justice est intraitable et les peines sont très lourdes. La possession de drogue quelle qu’elle soit et dans n’importe quelle quantité peut entraîner la peine de mort.
On appelle le système politique de Singapour une « dictature bienveillante », un état policier où la justice est très sévère. Mais les habitants s’en accommodent puisque la cité-état est l’une des plus riches du monde, tout y est propre et la sécurité est totale.
Malheureusement, chaque médaille a son revers, et malgré tout Singapour n’y échappe pas. En effet, la ville est un des endroits au monde où les inégalités sont les plus marquantes. Elle possède le plus de millionnaires par rapport à sa population, mais nous avons également vu des gens dormir dehors. Les cartes d’identités singapouriennes précisent la race de la personne et les habitations obéissent à des quotas pour que la mixité sociale soit effective. Nous avons également pu observer que toutes les personnes qui travaillent sur les chantiers, dans le nettoyage ou l’entretien sont des indiens.
Malgré tout, en tant que touristes venus visiter cette ville, nous avons passé un très bonne semaine, et il y a tellement de choses à y faire que nous aurions pu facilement y rester deux ou trois jours de plus sans nous ennuyer !
Nous vous conseillons donc vraiment la visite de cette cité-état dans le cadre d’un voyage en Malaisie ou si vous y êtes de passage, de vous y attarder un peu.
Ce que nous avons aimé :
- les espaces verts nombreux et exceptionellement bien entretenus
- la discipline des gens et l’organisation des transports irréprochables
- l’Universal Studios où nous avons passé une super journée
Ce que nous avons moins aimé :
- la vie extrêmement chère