22 juillet 2017
Dans les transports…
Notre séjour à Singapour touche à sa fin et nous attend donc une petite journée dans les transports.
Après un petit déjeuner très matinal, nous prenons une dernière fois le métro singapourien pour nous rendre à l’aéroport.
Enregistrement des bagages, passage à l’immigration, embarquement, nous voilà fin prêts pour le décollage. Deux heures plus tard nous atterrissons à Jakarta, capitale de l’Indonésie. Nous avons choisi, par manque de temps et surtout d’intérêt, d’écarter la visite de la ville pour aller directement à un site plus intéressant, Yogyakarta. Nous prendrons donc un bus de l’aéroport qui nous emmènera à la gare ferroviaire de Gambir. En effet, nous avons décidé de prendre le train, fiable et confortable sans être trop cher. En attendant l’heure du départ, nous en profitons pour succomber à notre péché mensuel, un « capitale fast food ».
Il est ensuite temps d’embarquer pour 8 heures de trajet dans un super confort. Siège inclinable, coussin, couverture, prise électrique individuelle, tout est fait pour que le temps passe vite et bien.
Arrivés à la gare de Yogyakarta, nous prenons enfin un taxi pour combler les 5 kilomètres nous séparant de notre homestay. Bon il est tard, nous sommes fatigués et nous ne voulons pas marchander. La somme demandée pour la course est bien trop élevée, mais nous ne disons rien. Mais ce sera bien la dernière fois ! Il est une heure du matin lorsque nous arrivons épuisés par cette journée pas très excitante, et après avoir fait connaissance rapidement avec Reza, notre hôte, nous allons nous coucher.
23 juillet 2017
YOGYAKARTA
Après une bonne grasse matinée et un tout petit déjeuner, nous prenons les vélos fournis par Reza pour aller faire notre première sortie dans la ville. Il se propose même de nous accompagner un moment. Et tant mieux, car après cinq minutes de pédalage, mon pneu avant éclate. Reza connaît les lieux et 15 minutes plus tard, mon pneu est réparé dans une petite échoppe.
Nous voilà donc repartis et notre première étape est une petite place où des ateliers de confection de marionnettes et de peintures au batik sont installés. On nous explique comment on fabrique cet artisanat, à quoi il sert et la signification culturelle des oeuvres.
Reza nous amène ensuite vers une « sorcière ». En fait une pharmacienne pour ceux qui n’ont pas les moyens d’utiliser des médicaments classiques. Elle fabrique ses « potions » avec des plantes, des racines ou des fruits qui ont des vertus médicinales reconnues et les vend dans la rue.
Après cette visite très intéressante et surtout non intéressée (en effet personne ne nous a demandé d’acheter quoique ce soit), nous allons visiter le Taman Sari. Surnommé le Water Castel, il s’agit en fait d’un ancien palais où des piscines étaient aménagées, que le Sultan utilisait pour se reposer et assister à des représentations de danse.
Il est ensuite l’heure de manger, et sur les conseils de notre hôte, nous choisissons un restaurant végétarien au coeur de la ville, le Milas. Curry de citrouille ou salade géante, jus de carottes, le menu est fin et copieux. Nous nous régalons donc avant de retourner tranquillement à la chambre, la chaleur écrasante et l’envie de prendre notre temps étant les plus forts en ce moment.
Après avoir vaqué à nos occupations l’après midi et bu un petit café, nous ressortons en début de soirée pour aller manger un morceau. Un petit waroeng (boui boui local) nous accueille avec des nouilles frites aux légumes. Et oui, après une parenthèse singapouro-malaisienne nous revenons aux sources de l’alimentation asiatique. De la friture, des nouilles, du riz et des légumes.
Ne nous plaignons pas puisque dans ce street food, les légumes sont variés et l’assaisonnement rend le plat très bon.
Repus, il ne nous reste plus qu’à aller nous coucher dans notre agréable homestay.
24 juillet 2017
Réveil matinal, le chant du coq voisin nous rappelle des souvenirs, et le chant des muezzins alentours nous invitent à nous lever.
Le petit déjeuner en compagnie de Reza se mue en discussion « philosophique » quand il nous expose un peu sa vision de la vie.
Après cette parenthèse culturelle, nous prenons les vélos et allons visiter le Kraton, une place fortifiée où trône le palais du Sultan. Nous y assistons à un concert de musique traditionnelle javanaise. On est loin de Gainsbourg, et nous sommes plutôt surpris par la performance des musiciens, totalement inhabituelle pour nous. Nous allons ensuite visiter le musée, mais rien n’y a attiré notre attention.
Nous reprenons nos montures et allons en direction de Malioboro Street, la rue commerçante de Yogyakarta. Nous allons faire un tour au grand marché couvert, mais ce marché n’est pas très atypique. Nous n’y voyons que des échoppes de vêtements et seulement quelques stands alimentaires au dehors. C’est justement dans un de ces stands que nous nous offrons un déjeuner, des nouilles, des légumes et du sembal, l’épice locale.
La chaleur étouffante du début d’après midi nous donne envie de retourner à la chambre pour y prendre un café et surtout le frais.
Prévoyant de louer un scooter pour le lendemain et la visite du Borobudur, nous nous arrangeons avec un duo italien qui en a justement un qu’ils doivent rendre le jour même. Après être passé à l’agence de location accompagné de l’un d’eux, je prends possession du scooter pour demain.
L’heure du diner sonnant, nous retournons à notre waroeng de la veille. Malheureusement, il est fermé et nous devons nous rabattre sur un autre boui-boui. Malgré la difficulté à communiquer, nous arrivons à expliquer ce que nous voulons et nous sommes servis en riz blanc, broccolis et aubergines, le tout avec un jus de citron glacé. Pas exceptionnel, mais suffisant. Il est ensuite temps d’aller se coucher, demain il faut se lever tôt pour éviter la cohue au Borobudur.
25 juillet 2017
Nous nous levons donc très tôt et après un petit déjeuner omelette-tempeh (sorte de tofu), nous partons pour un trajet en scooter sur les routes javanaises. La conduite à gauche ne pose pas trop de soucis, et la circulation dense et un peu folle nous rappelle un peu le Vietnam. Les gens roulent quand même moins vite et font plus attention, et le plus gênant finalement sera la pollution. Nous sommes dans le trafic pendant environ trois quarts d’heure et ce n’est vraiment pas agréable de respirer les gaz d’échappement. La dernière demie heure sera plus sympa, le cadre plus vert et plus pittoresque aidant.
Après avoir garé notre scooter chez un « parqueur », nous arrivons à la billetterie du Borobudur. Et là c’est la douche froide, nos renseignements datant de 2016 sont erronés puisque il y a encore eu une augmentation de tarif. 325 000 RP par personne soit 25$, la pilule est amère. D’autant qu’une fois de plus en Asie, les locaux paieront eux dix fois moins cher. Irritant ! Bref, passé la désillusion, nous entamons notre visite et bien qu’il y ait quand même un peu de monde, la visite est sympa et le temple une merveille.
La construction en elle-même est exceptionnelle, et le cadre dans lequel ce temple est construit le rend encore plus beau. Entouré de collines verdoyantes et dominé (de très loin) par un volcan, il est agréable de se promener dans le temple.
Après une petite heure de visite, il est temps de filer reprendre le scooter pour notre seconde étape, la Chicken Church. Il s’agit d’une église construite en forme de poulet ! Nous roulons quelques kilomètres au milieu des villages du coin et la route est jolie. Arrivé sur le site, l’entrée est payante et une nouvelle fois les locaux paient deux fois moins cher. Nous passons donc notre chemin, la Chicken Church n’étant pas un site incontournable (loin de là !).
Notre dernière étape nous amène ensuite à Punthuk Setumbu, une colline qui offre une vue imprenable sur les environs et sur le Borobudur. La plupart des gens y viennent pour le lever du soleil apparemment magnifique d’ici. Effectivement la vue est belle, mais le temple est quand même très éloigné du point de vue. Et précisons qu’une fois encore, l’accès au site est payant, et l’étranger doit s’acquitter d’un droit d’entrée doublé. Bienvenue aux touristes, et surtout à leur porte-feuilles !
Bref, il est temps ensuite de rentrer, et la route en scooter est quand même un peu longue. Nous allons rendre la machine à l’agence qui se situe dans une rue très touristique de Yogyakarta, la Jalan Prawirotaman. Nous allons ensuite boire une petite bière au bar d’en face en attendant de commander une voiture qui nous ramènera à notre homestay. Nous utiliserons pour ce faire l’application Grab (équivalent de Uber), qui offre des transports beaucoup plus économiques que les taxis locaux, sans avoir à passer par la case marchandage.
Nous arrivons donc à la chambre, et après une bonne douche, nous ressortons manger un morceau au waroeng de la veille, puis allons nous coucher pour notre dernière nuit à Yogya.
Train Jakarta – Yogyakarta : 393 000 Rp/p en classe Exécutive (sur tiket.com)
Notre Homestay à Yogya : Le Jawa Jiwa, 200 000 Rp la nuit en chambre double, salle de bain commune et petit déjeuner. Un peu excentré mais les vélos sont fournis et cela permet finalement d’être dans un cadre champêtre sans être loin du centre. Reza est un hôte très loquace et n’hésite pas à donner des conseils et à expliquer la vie en Indonésie. N’hésitez pas !
Entrée Taman Sari : 15 000 Rp/p
Entrée Kraton : 15 000 Rp/p + 1000 Rp/appareil photo
Entrée Borobudur : 325 000 Rp/p (possibilité de prendre un ticket combiné avec le Prambanan pour limiter les frais) + 5000 Rp de parking scooter
Entrée Punthuk Setumbu : 15 000 Rp/p
Entrée Chicken Church (pas fait) : 15 000 Rp/p
Location de scooter : 55 000 Rp la journée (10 000 Rp d’essence)
Train Yogyakarta – Probolinggo : 238 000 Rp/p en classe Business (sur Tiket.com)
Tres belles photos,
Biz à tout les 2😉
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