8 mai
Les scooters nous emmènent donc sur la route principale, où un minivan s’apprête à partir pour Kampot. Tout se goupille bien et nous ne perdrons ainsi pas de temps dans les transports. Après plusieurs arrêts où des gens montent et d’autres descendent (nous sommes montés jusqu’à 21 passagers dans un van de 13 places !), nous voilà débarqués à Kampot, où nous dirons au revoir à Julien. Direction ensuite la guest house que nous avons choisie, le Monkey Republic. Chambre très propre, personnel jeune de volontaires étrangers et ambiance relax, un bon petit point de chute pour explorer la région.
Un petit tour par la case laverie s’impose avant de prendre un petit déjeuner tardif chez Captain Chim’s un petit resto recommandé par notre guide.
Une petite sieste méritée plus tard, nous retournons en ville traîner au marché de nuit et dans les diverses boutiques. Kampot n’a rien d’exceptionnel, mais c’est plutôt touristique. Pas mal d’étrangers sont en transit ici. À la recherche de quelque chose à manger, nous décidons finalement de retourner chez Captain Chim’s. Une assiette de nouilles aux légumes pour Emie, un Amok de poulet pour moi. Ce plat local de poulet à la sauce coco est un délice. Bon et pas cher, ce petit resto deviendra certainement notre cantine du coin !
Il est ensuite l’heure de retourner à la guest house pour une nuit sans araignées ni insectes. Enfin normalement !
9 mai
Après une nuit confortable, le programme de la journée nous emmènera à Kep, à environ 25 km de Kampot. Après le petit déjeuner, nous louons donc un scooter et prenons la route pour Kep, une petite ville au bord de la mer. Ce sera d’ailleurs la première fois depuis notre départ que nous verrons la mer !
Après environ trois quarts d’heure de route, nous arrivons au marché aux crabes, la spécialité de la région. Les pêcheurs viennent vendre leur marchandise fraîchement sortie de la mer. Crabes, mais aussi crevettes, seiches ou poissons, tout s’achète ici, et tout s’y cuit aussi. Le marché permet ainsi de consommer directement les produits, et bien entendu de vendre quelques productions de l’artisanat local.
De retour sur le scooter, nous nous dirigeons ensuite vers une plantation de poivre, à quelques kilomètres de Kep. Avant l’épisode désastreux des Khmers Rouges, le poivre de la province de Kampot était un des plus réputés du monde. Importé par les français lors du protectorat, ce sont également des français qui viendront redonner ses lettres de noblesse au poivre dans la région. Des coopératives et des plantations sont en effet dirigées par des propriétaires français (et quelques allemands aussi) et obtiennent les labels écologique et de qualité nécessaires à la réputation de la région. Nous en apprenons beaucoup lors de cette visite, avec toujours quelques petites piques pour le voisin vietnamien, qui selon le guide exportent au Cambodge beaucoup de produits (poivre, fruits…) OGM et remplis de pesticides.
La visite terminée, retour sur Kep pour une petite baignade dans la mer de Chine sous un ciel menaçant.
Et à peine entrés dans l’eau, le tonnerre gronde. Nous sortons rapidement de l’eau pour repartir sur Kampot mais au bout de cinq minutes, nous sommes obligés de nous arrêter à l’abri, la pluie étant trop forte. Une petite demi-heure d’attente puis nous profitons d’une accalmie toute relative pour reprendre la route. Il faut faire attention à ne pas glisser et aux véhicules qui nous dépassent ou qui arrivent en face, les eaux n’étant pratiquement pas absorbées, les éclaboussures peuvent devenir dangereuses.
Finalement, pas de soucis particuliers pour rejoindre Kampot, où après une douche, j’irai faire un massage khmer. Emie n’étant pas trop tentée, elle me rejoindra au bar plus tard. Et là, je vais vivre un drôle d’épisode. La masseuse me demande de me déshabiller puis de m’allonger. Mais n’ayant pas tout saisi apparemment, elle m’enlève carrément mes sous vêtements ! Toujours sur le ventre je me pose des questions mais sans plus, peut être mettra-t-elle une serviette plus tard. Mais une fois le dos et les jambes massées, je dois me retourner, nu comme un ver ! Puis commençant à me masser les cuisses, elle me demande si je veux un autre type de massage… Après avoir répondu à la gentille masseuse qu’elle n’avait pas besoin d’aller jusque là pour que je me sente bien, la fin du massage était assez gênant. Même si j’en avais déjà entendu parler, je n’avais jamais vécu ce genre de massage ! Local, mais gênant…
Une fois sorti de l’établissement, je retrouve Emie autour d’une bière pour planifier la suite de notre périple cambodgien. Nous réservons un bus pour Koh Kong afin d’y faire un trek dans la jungle des Cardamomes, avec une nuit en hamac au milieu de nulle part.
Notre cantine étant toujours excellente et pas chère, nous y dinons (Amok de poulet pour moi, curry Khmer aux légumes pour Emie) puis retournons à l’hôtel pour la nuit. Demain, nous quittons donc Kampot et sa région.
Notre Guest House à Kampot : le Monkey Republic, chambre double avec salle de bain à 9$. Ambiance jeune, tenu par des volontaires occidentaux. Propre et récent, pas de clim mais un ventilateur. Bien situé, à deux pas du centre de Kampot.
Une bonne adresse pour manger : Captain Chim’s. Petits déjeuners, plats locaux ou occidentaux pas chers et excellents. Et copieux ! N’hésitez pas une seconde.
Location de scooter : 4$ la journée, sans essence (environ 2$ pour l’aller et retour à Kep et la plantation de poivre).
Minivan Kampot – Koh Kong : 8$/p
Ça donne vraiment envie bele photos bises à vous 2
J’aimeJ’aime