CAMBODGE – Banlung et le Ratanakiri

ROAD TO BANLUNG

17 mai

Ce matin, nous repartons sur Sihanoukville pour boucler la fin du périple cambodgien.

Ticket de bus à prendre, visa vietnamien à récupérer, cartes postales à envoyer, notre après midi devrait passer vite. Si tout se passe bien nous repartirons dès le lendemain pour l’Est du pays et tout doit donc être bouclé aujourd’hui.

Après un retour à Saracen Bay dans la jungle, et sous la pluie, nous arrivons à l’embarcadère pour prendre le ferry de 9h00. Une petite heure de navigation et un pick up plus tard, nous voilà au Monkey Republic, notre guest house. Les sacs posés, la douche prise, nous ressortons illico pour les formalités. Pour ce qui est du visa vietnamien, nous ne pourrons malheureusement pas l’obtenir dans la journée. Il nous faudra donc rester à Sihanoukville une journée de plus. Nous prenons ensuite les tickets de bus pour Phnom Penh et en profitons pour faire faire une lessive.

Nous nous calons ensuite confortablement au bar resto de la guest house, plutôt agréable. Nous y buvons de la pression et mangeons des plats copieux (pad thaï) au son de musiques des années 90 comme Vanilla Ice ou les Backstreet Boys. C’est un peu retour vers le futur ici mais c’est plutôt stylé !

Koh Rong Samloem27

Une fois repus, nous allons nous coucher dans la chaleur orageuse de Sihanoukville, avec la sensation du devoir accompli et surtout une nouvelle journée de repos qui nous attend le lendemain.

18 mai

Chose promise, chose due. Aujourd’hui, nous n’avons strictement rien de prévu. Nous nous détendrons donc comme nous le voudrons. Contacts avec ceux que nous avons laissé en France, travail sur le blog, les photos. Le tout au bar de la guest house autour d’une pression et d’un jus de citron bien frais. Une petite sieste, un petit tour à la piscine de la guest house, on ne se refuse rien. Après avoir récupéré notre linge et nos visas, nous décidons de sortir de notre antre pour aller chercher quelque chose à manger. Nous choisirons une petite échoppe cambodgienne (cela faisait longtemps !) pour manger des nouilles aux légumes (cela faisait longtemps !) et des nems.

Puis passage au supermarché du coin pour quelques sucreries et retour à la chambre pour regarder un petit film. Nous nous coucherons tôt et demain, nous transiterons par Phnom Penh pour nous diriger ensuite vers Banlung et le Ratanakiri.

19 mai

Nous prendrons un petit déjeuner rapide (fruit shake et gâteaux) avant que le pick up nous amène à la station de bus. Nous n’attendrons pas longtemps le départ et une fois installés, nous nous apercevons que le bus est équipé du wifi. La classe ! Bref, le trajet durera environ 6 heures et c’est sous des trombes d’eau que nous descendons du bus à Phnom Penh.

Nous comptions prendre directement un ticket pour Banlung, ou à défaut Kratié, mais la compagnie de bus ne fait pas ces destinations. Un chauffeur de tuk-tuk plutôt sympathique (et oui il y en a !) nous propose alors de nous emmener pour une modique somme à une agence qui propose le trajet. Nous sommes comblés, puisque non seulement l’agence propose Banlung, mais en plus nous pourrons prendre un sleeping bus et ainsi partir dès ce soir. Tout se goupille bien !

En attendant, nous prendrons un petit repas en street food puis un café glacé et une bière dans un café cambodgien. Les locaux s’y adonnent d’ailleurs à des parties endiablées d’un jeu de plateau ressemblant étrangement aux échecs. Ils y jouent de l’argent et c’est plutôt animé.

Nous décidons ensuite de marcher un peu jusqu’à une partie touristique de la ville que nous n’avons pas vue la dernière fois, le quartier de Riverside. Comme la partie de Phnom Penh que nous avions vue la dernière fois, rien de désagréable, mais rien d’emballant. Les bars « lounge » et les boîtes de nuits succèdent aux restaurants occidentaux, et nous remarquons que dans ce coin, il y a pas mal d’occidentaux d’un certain âge accompagnés de locales plus ou moins jeunes.

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Après une petite pause « pression », nous dinerons dans un fast food en nous disant que nous abusons un peu (trois fois en un mois !) puis il sera l’heure d’aller à l’agence pour le bus.

Il était temps puisque la pluie qui nous avait épargnés tout l’après midi revient en force. Le tuk-tuk arrive alors et c’est le début de la galère. En effet, nous arrivons à côté d’un bus qui ressemble à ce que nous devons prendre. Le chauffeur discute rapidement avec l’agent du bus et nous repartons. Bizarre. Quelques minutes plus tard le tuk-tuk nous dépose à côté d’un minivan, en nous indiquant que c’est notre carrosse. Hors de question ! Nous avons payé le prix fort pour un bus couchettes et nous n’irons sûrement pas passer la nuit à l’étroit dans un minivan. Après quelques mots avec le gérant de l’agence au téléphone,  nous apprenons que le sleeping bus était complet et qu’il n’était pas au courant ! La blague… Nous retournerons le voir pour nous faire rembourser et bien entendu lui dire ce que nous pensons du professionnalisme de la compagnie de bus. Ils nous auraient prévenus lors de la réservation nous aurions pu trouver un autre bus de nuit. 

Bilan de l’opération, une après midi gâchée, une nuit à Phnom Penh non prévue et la journée du lendemain qui s’annonce longue, avec 10 à 11h de bus.

Bon nous sommes au Cambodge et nous devons donc relativiser. Ce n’est pas si grave, même si c’est pénible ! En fait en Asie, les gens préfèrent dire n’importe quoi plutôt que d’avouer qu’ils ne peuvent pas faire quelque chose. Disons que le problème est culturel…

Nous trouverons une guest house juste en face pour un prix modique et une chambre basique. Malheureusement, après plusieurs essais infructueux auprès de compagnies de bus, nous sommes obligés de retourner à l’agence de la compagnie qui nous a fait faux bond. Bon, les tensions étaient apaisées et cela nous a même permis d’avoir une réduction (avec sans doute une réduction de gamme aussi !).

Nous passerons ensuite le reste de la soirée dans la chambre, devant un petit film et un peu de lecture.

20 mai

Après le faux départ d’hier soir, c’est avec un petit déjeuner lait de soja au chocolat et brioche/confiture que nous partons pour Banlung, dans la province du Ratanakiri. 10 heures de trajet, avec une seule pause pour manger, un confort relatif et une chaleur pesante, nous arrivons donc fatigués à Banlung.

Pour cette dernière étape, nous avons choisi de vivre chez une famille, en « homestay ». Ce homestay avait bien plu à Math et Neus, le couple suisse que nous avons rencontré au Myanmar, et nous avons décidé de leur faire confiance, et de faire confiance à Vuthy, le chef de famille.

C’est d’ailleurs lui qui viendra nous chercher en tuk-tuk pour nous amener chez lui, à environ 5 km de Banlung. Nous découvrons un petit bonhomme de 26 ans, très actif, et sa famille. Lina, sa femme et leurs deux enfants Chilo et Lika, l’aident à mener à bien son projet ambitieux. En effet, Vuthy vient de mettre en place son homestay, mais il a plutôt déjà bien travaillé. Des chambres individuelles ont été aménagées dans sa maison, un jardin potager a été récemment planté pour nourrir la famille et les invités (avec un petit plant de cannabis pour égayer les journées difficiles de Vuthy !) et une salle de classe a été créée. Oui, car Vuthy offre également aux enfants du village des cours d’anglais. Ces enfants n’ont pas accès gratuitement à l’apprentissage de l’anglais et Vuthy donne de son temps pour combler cette lacune.

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Le temps pour nous de nous installer et de visiter la maison de la famille et il est déjà l’heure de diner. Riz et légumes, oui nous sommes bien dans une famille cambodgienne ! Ce qui n’empêche pas la cuisine d’être bonne ! Après cette journée plutôt longue, nous irons nous coucher tôt, puisque demain nous irons dans la jungle du Ratanakiri faire un trek.

21 mai

Le réveil est très matinal, puisque les nombreux coqs du village n’attendent pas le lever du soleil pour chanter. Nous rencontrons ce matin Laura, une canadienne qui dort également chez Vuthy et qui est rentrée de trek la veille.

Le petit déjeuner pris, nous prenons donc un tuk-tuk pour rejoindre un groupe avec qui nous ferons un nouveau trek avec une nuit dans la jungle, dans le même esprit qu’à Koh Kong.

Nous rencontrons donc deux français, Romain et Aurélie, et Tim un néerlandais. Nous faisons également la connaissance de Kham, notre jeune guide.

La marche commencera donc à la lisière du parc national du Virachey, et pour atteindre le départ de la piste, il nous faut d’abord prendre un tuk-tuk pendant environ une heure, puis un bateau pendant environ 45 minutes.

Arrivés au départ de la piste, nous faisons la connaissance de Nuang, un ranger. C’est lui qui nous guidera dans la jungle pendant ces deux jours, et qui s’occupera de notre « confort ».

Nous apprendrons vite que Nuang est un homme de la jungle. Machette à la main, le rythme est d’enfer et il ne sue pas une goutte pendant que nous sommes totalement inondés. Bon, ce premier jour est un peu une balade en forêt puisque le chemin est large, et la forêt n’est pas très dense.

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Le déjeuner est pris dans une forêt de bambous puis nous repartons. Traversées de rivières, sentiers, pour le moment, c’est une partie de plaisir, même si le ranger mène tambour battant. Puis nous arrivons à une portion du sentier infestée de sangsues. Pendant presque une heure, il faut marcher tout en enlevant les nombreux parasites qui grimpent sur les chaussettes, avant qu’elles ne s’enfoncent dans la chair. Une cheville, deux entrejambes, une cuisse et un ventre, le bilan du groupe est lourd ! Notre homme des bois, lui, est imperturbable et continue son chemin, armé de sa machette et d’une cigarette maison (tabac pur enroulé dans une feuille d’arbre), un anti moustiques local.

Nous arrivons enfin au camp qui nous accueillera cette nuit. Au pied d’une petite cascade, nous  y trouvons un coin pour nous baigner et nous laver. Cela fait du bien de se débarrasser de la sueur et de se rafraîchir !

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Pendant ce temps là, Nuang et Kham montent le camp et préparent le diner. Au programme, riz bien entendu, mais aussi une potée de légumes (carottes, tomates, citrouilles, choux) cuite au feu de bois dans un bambou. Le résultat est excellent ! Et Nuang nous gratifie de tout son savoir faire en matière de taille de bambou. Verres, spatules, cuillers, brochettes, tout est fait en un clin d’oeil et sur mesure. Impressionnant ! Si on devait survivre dans ce milieu « hostile », il vaut mieux être avec lui !

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La nuit tombe, et avant d’aller nous installer dans les hamacs, nous assistons à un sympathique spectacle de lucioles.

La nuit ne sera pas très confortable. En effet, il fait très chaud et les hamacs étant plutôt proches les uns des autres, le moindre mouvement de quelqu’un est répercuté aux autres. Et oui ce n’est pas un quatre étoiles, nous sommes dans la jungle…

22 mai

La nuit difficile ne nous empêche pas d’avoir fait plus ou moins le tour du cadran ! Pas d’un sommeil de plomb mais quand même.

Le temps pour nous de nous réveiller tranquillement et d’émerger, notre homme des bois a eu le temps de pêcher un poisson et une grenouille, et de se les cuisiner au petit déjeuner. Pour nous, rien d’aussi exotique, et une fois repus de pain et d’oeufs durs, il faut lever le camp et repartir.

Et autant hier cela ressemblait plus à une promenade de santé en forêt, autant ce matin nous sommes dans le vif du sujet. Pas de sentier, Nuang coupe à travers la jungle et c’est sa machette qui nous fraie un chemin. Nous progressons lentement, mais après une montée nous arrivons à un  joli point de vue sur le parc national et la rivière qui nous récompense de nos efforts.

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Après cette brève pause photos, nous repartons en direction d’une cascade, où nous pourrons nous baigner. Une nouvelle fois, cette baignade fait du bien et rafraîchit. L’occasion aussi pour nous de nous dire qu’il faut que l’on fasse attention à ne pas être blasés. En effet, arrivés à la cascade, nos compagnons de route étaient très enthousiastes alors que nous… Même si le lieu est agréable, nous avons déjà vus tellement plus beau depuis le début qu’il est difficile de s’extasier ici.

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Bref, il faut désormais repartir, toujours guidés par l’homme de la jungle et sa machette, à un rythme effréné.

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Et c’est vannés que nous arrivons à la rivière pour déjeuner. Le trek proprement dit touche à sa fin et si on devait le comparer à celui de Koh Kong, il faut bien avouer qu’il n’y a pas photo. Même si ici ce n’est pas désagréable, à Koh Kong nous étions vraiment dans une ambiance de jungle, et le cadre était bien plus joli. Ici nous avons eu quand même le plaisir de voir à l’oeuvre un véritable « survivor », évoluant dans la jungle comme un poisson dans l’eau. Mais mis à part cela, nous n’avons pas retrouvé l’ambiance oppressante ou les sons de la jungle des Cardamomes.

Ceci dit, nous devons reprendre le bateau pour faire une halte dans un village d’une minorité ethnique cambodgienne. Ce village possède une école « sponsorisée » par une association allemande, et nous arrivons le jour d’une fête en l’honneur d’un homme important de retour dans son village pour les élections locales. Nous assistons à une danse traditionnelle, très loin de nos standards lorsqu’une fête est organisée chez nous.

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Puis Kham nous emmène voir le cimetière du village. Cette minorité est animiste et contrairement aux Khmers bouddhistes, elle enterre ses morts. Nous apprenons qu’une fête est organisée pendant plusieurs jours au village à la mort du défunt, le temps que sa famille puisse arriver des autres villages. Puis il est enterré en catimini, le temps pour la famille de réunir des fonds permettant une cérémonie digne de ce nom. En effet, lors d’une cérémonie funéraire, tous les habitants se réunissent autour de la sépulture, et des buffles sont sacrifiés, mangés, l’alcool de riz coule à flot, et des offrandes sont déposées sur la tombe. Une fois la cérémonie terminée, la sépulture est laissée à l’abandon, et plus personne à part la famille très proche ne vient se recueillir.

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Enfin, nous retournons au bateau qui va nous ramener sur la berge où le tuk-tuk nous attend. Une heure de route plus tard, il est temps de se séparer de nos compagnons et de retourner chez Vuthy. 

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Après une douche, nous sentons enfin le propre et ça fait du bien ! Une petite bière et il est l’heure d’assister à la première classe d’anglais de Vuthy, les débutants. Une fois les enfants installés, ils saluent et remercient d’abord tous ensemble le professeur, puis la classe commence. Contrairement à ce que nous avons vu avant, Vuthy leur apprend aussi à écrire et c’est à la baguette qu’il mène son affaire. Toujours avec le sourire, mais la discipline et la motivation des élèves sont impressionnantes. Autre nouveauté, il note les cahiers des élèves. Seulement trois ou quatre lignes d’écriture, mais cela suffit pour cette classe. En repartant, les élèves disent au revoir et remercient tous ensemble le professeur.

Puis une pause diner rapide et il faut retourner enseigner ! Des enfants un peu plus âgés assistent à la seconde classe, avec un niveau légèrement meilleur. Même principe, quelques lignes d’écriture, un peu d’oral, et un exercice à faire à la maison. Vuthy prend son rôle très au sérieux et les élèves adhèrent. Sur les deux classes ce sont environ 45 enfants qui auront assisté au cours. Dans son projet d’ailleurs, Vuthy aimerait créer une seconde salle de classe pour accueillir plus d’enfants, puisqu’il est obligé d’en refuser par manque de places.

La classe terminée, Vuthy nous demande si nous voulons faire la classe du lendemain. Nous lui dirons que pour une seule leçon nous préférons qu’ils aient quelqu’un dont ils ont l’habitude, mais nous proposons quand même d’intervenir en fin de classe pour un petit questions/réponses avec les élèves pour qu’ils pratiquent.

Il est enfin l’heure d’aller se coucher et nous tombons très rapidement dans un sommeil profond.

23 mai

Pour notre dernier jour au Cambodge, nous décidons de louer un scooter et d’aller visiter les alentours de Banlung.

Après le petit déjeuner concocté par Lina, nous prenons donc le scooter (d’une qualité médiocre) pour aller au marché de Banlung. En évitant les lézards, nous y achèterons de quoi tenir la journée, beignets et jackfruit puis nous partons à la recherche de pharmacies vendant de l’anti-moustiques, nos réserves étant épuisées.

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Une fois nos achats effectués, direction le Yeak Loam Lake, un lac volcanique à 5 km de Banlung. Nous arrivons sur un site exceptionnel, un lac au milieu d’un paysage de jungle et une eau cristalline. Nous profiterons du lieu deux petites heures, avant de retourner au scooter. Prochaine étape, la cascade de Katieng.

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La route est plutôt bonne…au départ. Mais une fois sur la piste de la cascade, les pluies récentes ont parsemé la route de flaques de boue, et le scooter ne résiste pas à une glissade. Une petite chute, mais une chute quand même. Sans trop de bobos mais une petite frayeur, c’est moins sûrs de nous que nous repartons. Nous trouvons enfin la cascade, et malheureusement le site est décevant. Après ce flop qui nous aura coûté une chute et de la boue sur les habits, nous retournons chez Vuthy nous nettoyer, faire une lessive et une petite sieste.

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Puis une petite bière pour nous réveiller, et les enfants commencent à arriver pour la classe. Arrive également Alba, une espagnole qui dormira chez Vuthy quelques nuits, Laura étant repartie ce matin.

La classe des débutants sera cette fois animée par un jeune du village. 16 ans, d’une gentillesse exceptionnelle, ce petit gars a pour projet de devenir guide. Il parle déjà plutôt très bien anglais, et il aime discuter avec nous pour pratiquer. Vuthy lui fait confiance pour la classe des débutants et il a bien raison ! La pause diner d’entre deux classes est suivie par l’arrivée des étudiants de la classe suivante. Les devoirs sont vérifiés, notés, et la classe commence. M’étant proposé pour intervenir, je me présente ensuite devant les élèves pour subir un petit « interrogatoire ». À ma grande surprise, la première question ne concerne pas mon nom, mon âge ou d’où je viens. On me demande en premier : suis-je marié ? !! Tout est dit… Puis pendant une vingtaine de minutes, les élèves se succèdent pour me demander ce que j’aime comme sport, combien de temps je reste ici, depuis combien de temps je suis au Cambodge, si j’ai aimé leur pays… C’est plutôt sympa et les enfants jouent le jeu, même s’ils sont très timides.

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La classe terminée, une dernière bière avec Vuthy nous permet d’aller nous coucher l’esprit libre. Demain, nous quittons le Cambodge pour entrer au Vietnam et vivre d’autres aventures.

Notre homestay à Banlung : Ratanakiri Homestay, 5$ la chambre chez l’habitant avec salle de bain « cambodgienne » (un bac et un seau) partagée. 2$ le repas. Très sympa, propre, Vuthy met un point d’honneur à ne pas avoir de déchets sur son terrain et Lina est la maîtresse de maison pour le ménage et la cuisine. De bons petits plats et une ambiance chaleureuse, n’hésitez pas à y passer un moment !

Location de scooter : 5$ la journée

Trek : 60$/p (groupe de 5) pour deux jours en passant par Vuthy. Si on doit le comparer à Koh Kong, c’est bien trop cher. Si on doit le comparer à d’autres agences à Banlung, ça ne l’est pas…

Bus Banlung – Pleiku : 8$/p, attention à bien avoir son visa pour le Vietnam en poche !


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