13 janvier 2018
LA RÉGION DU VOLCAN ARENAL
Nous retournons donc à Santa Elena et trouvons facilement la route pour Tilaran, puis celle d’Arenal. Peu avant d’arriver à La Fortuna, nous nous arrêtons sur la route au bord du lac Arenal pour un petit casado au poisson accompagné de café, puis comblons le peu de distance nous séparant de notre hébergement. Le temps est couvert et ne nous offre pas de vue sur le volcan, mais nous espérons être plus chanceux ces deux prochains jours.
En attendant, nous allons faire quelques courses au supermarché du coin et après un apéro et un dîner tout simple, nous allons nous coucher en espérant nous lever avec un ciel dégagé pour randonner au Cerro Chato.
14 janvier 2018
Et ce ne sera pas aujourd’hui ! En effet, le ciel est encore plus couvert et la pluie tombe. Après le petit déjeuner, nous décidons quand même de tenter le coup et prenons la route direction l’Arenal Observatory Lodge d’où nous pourrons marcher jusqu’au Cerro Chato.
Au bout de dix minutes de route, le temps se dégrade de plus en plus et nous décidons de remettre notre marche à demain.
Nous rentrons donc à l’hébergement et passons la journée à travailler sur le blog, les photos, à contacter la famille et aussi à ne rien faire !
Un apéro, un dîner et un film sont au programme de la soirée et nous allons nous coucher. Demain, à moins d’un déluge, nous irons quoiqu’il arrive à l’assaut du Cerro Chato !
15 janvier 2018
C’est toujours aussi gris et une petite bruine s’est installée dehors. Nous prenons un petit déjeuner de champions car la dernière randonnée difficile de notre voyage nous attend aujourd’hui. Nous prenons le tout-terrain et nous dirigeons vers l’Arenal Observatory Lodge à une vingtaine de kilomètres. Lors de la dernière partie du trajet sur une piste de 4×4, nous tombons nez à nez avec un drôle d’oiseau. De la taille d’une grosse dinde, tout noir avec un bec jaune, c’est la première fois que nous voyons ce très joli spécimen. Malheureusement, le Grand Hocco s’envole et part se cacher dans un arbre avant que nous ayons pu le prendre en photo, mais cette rencontre était assez surprenante.
Nous arrivons ensuite au parking où le sentier pour aller au Cerro Chato commence, et après nous être acquittés du traditionnel droit d’entrée et avoir pris des informations, nous débutons notre randonnée.
La fine pluie n’est pas forcément gênante puisque le sentier est en forêt et les feuilles nous abritent bien, mais la boue est en revanche un souci. Au fur et à mesure de la balade dans cette belle forêt, le sentier est de plus en plus difficile mais nous sommes aux aguets et pouvons observer quelques jolis oiseaux.
Le sentier n’est ensuite plus du tout entretenu. Nous perdons ainsi une heure à chercher la suite du chemin, les pieds dans la boue jusqu’aux chevilles ou sur des rochers très humides, donc très glissants.
La chance est enfin avec nous lorsque deux randonneurs passent par hasard et nous montrent le bon chemin, à l’opposé de l’endroit où nous cherchions !
Nous continuons donc notre progression et arrivons au pied de la dernière ascension. Deux kilomètres d’une montée infernale, rendue encore plus difficile par l’état du sentier. La boue, les racines enchevêtrées, les troncs d’arbre en travers, rien ne nous est épargné.
L’arrivée au sommet du Cerro Chato nous soulage mais n’offre pas la vue escomptée, la faute aux nuages bas qui enveloppent le volcan Arenal et cachent un peu le lac du même nom. Il nous reste encore à descendre au cratère où se trouve la Laguna Verde et en quelques minutes, nous nous retrouvons au bord du lac. L’endroit est plutôt agréable, et il ne manque que le soleil pour nous inciter à aller nous baigner.
L’heure tourne, et il faut désormais faire une partie du chemin en sens inverse. La descente est rendue compliquée voire dangereuse par la boue et le manque d’entretien du sentier. En faisant attention à chaque pas, nous rebroussons chemin jusqu’à la bifurcation qui va nous permettre de retourner au parking via une boucle.
Cette boucle nous donne l’occasion de traverser d’anciennes coulées de lave (en fait un chemin de sable noir), une « rivière de pierres » et enfin de pouvoir admirer un arbre vieux de plus de 600 ans très impressionnant, le Pilón.
L’arrivée au parking signe la fin de notre randonnée et notre retour à l’hébergement. Sur la piste près du parking, nous voyons ensuite un couple regardant vers un arbre avec insistance. Nous nous arrêtons et avons la chance de voir une petite troupe de singes-araignées qui se réveille lentement pour manger quelques feuilles.
Cet épisode égaye notre journée et nous rentrons à l’hébergement où la soirée est passée à prendre une douche et un apéro, dîner et nous reposer.
Droit d’entrée à l’Arenal Observatory Lodge : 10 $US /p
Notre hébergement à La Fortuna : chez Jason en Air BNB, 21,50 $US la nuit dans un petit studio. Pas d’hébergement en famille, il s’agit de plusieurs petits studios aménagés. Très sympa comme point de chute, à deux pas du supermarché et à l’écart de la ville. Jason et sa famille sont aux petits soins et n’hésitent pas à rendre service.
La Fortuna – La Pavona (Tortuguero) : 160 km, 3h30